Les Jeux Olympiques existent depuis 1896 et ont pour vocation de représenter le sport à l’international. Il s’agit de l’une des compétitions les plus prestigieuses au monde qui a lieu tous les quatre ans. Durant cet évènement, chaque pays participant envoie ses meilleurs athlètes pour les représenter et espérer repartir avec le maximum de médailles.
La compétition se partage entre les Jeux Olympiques d’été et ceux d’hiver, qui mettent donc à l’honneur les sports d’hiver comme le ski ou le patinage artistique. La prochaine édition des jeux d’hiver aura lieu en 2026, en Italie et parmi les 16 disciplines représentées, l’une d’entre elle fait figure d’OVNI.
En effet, le combiné nordique est un biathlon unique en son genre qui allie l’adrénaline du saut à ski et l’endurance avec le ski de fond. Ce sport méconnu est remis en question et le Milano Cortina 2026 est un enjeu de taille pour les organisateurs. Alors, si vous souhaitez en apprendre plus sur le combiné nordique, que ce soit par curiosité ou pour vos paris sportif Belgique, poursuivez votre lecture.
Qu’est-ce que le combiné nordique ?
Le combiné nordique est une discipline d’hiver alliant le saut à ski et le ski de fond. Les épreuves débutent par un saut à ski noté par un jury et le classement de cette première partie détermine l’ordre de départ sur le peloton de la seconde partie. L’épreuve de fond demande de l’endurance, puisqu’il faut parcourir une dizaine de kilomètres.
Ce sport, apparu à la fin du XIXe siècle en Norvège, fait partie du programme des Jeux Olympiques depuis Chamonix 1924. Il s’agit donc d’une épreuve historique qui existe depuis maintenant plus d’un siècle et qui a même ses propres championnats du monde. Le combiné nordique s’adresse malgré tout à une niche de passionnés, bien que des équipes féminines et mixtes furent créés pour ouvrir le sport au plus grand nombre.
Un sport en péril
L’avenir de la discipline est cependant remis en question pour 2030, et a été intégrée de justesse aux jeux de 2026. Cela est notamment dû au manque d’universalité de l’audience, selon le CIO (Comité International Olympique). La compétition a été maintenue pour les prochains jeux par respect par les athlètes qui se préparent déjà. Toutefois, le comité a précisé que si rien ne changeait, l’épreuve risquait bel et bien de disparaître.
Il faut dire que les jeux olympiques eux-mêmes sont en péril depuis quelques années avec de moins en moins d’attention portée aux compétitions. Par ailleurs, Les comités de jeux de Paris 2024 et de Milan se sont associés pour partager leurs expériences. Cela s’inscrit dans une volonté du CIO de créer une collaboration entre les différentes nations participantes, mais surtout de motiver les partenaires à poursuivre leur investissement sur la compétition suivante.
Un problème de parité
Si le combiné nordique a failli ne pas être au menu de l’édition de 2026, cela est dû en grande partie à cause du manque de parité de l’épreuve qui comptait une écrasante majorité d’homme. Cependant, pour 2026, malgré 47 % de femmes, seule la compétition masculine sera jouée. En effet, les équipes féminines n’ont connu qu’un seul championnat du monde de combiné nordique avec seulement dix nations participantes.
Des sports d’hiver voués à disparaître ?
Si l’argument de la parité est beaucoup mis en avant par les organisateurs des jeux olympiques, le véritable problème des jeux d’hiver est l’argent. En effet, les jeux d’hiver ont toujours eu moins d’audience que les jeux d’été et cela signifie des investisseurs et des marques plus frileuses pour une compétition coûtant très cher aux pays organisateurs. De plus, les compétitions féminines sont moins regardées que les compétitions masculines ; nous sommes donc davantage, ici, dans une tentative d’économie que de représentation paritaire.