Adrien Backscheider vient d’effectuer sa rentrée au Pôle France à Prémanon. Depuis plusieurs mois, le fondeur vosgien, désormais senior, enregistre les bonnes performances. Il sera présent ce week-end dans le Haut-Doubs : au programme, montée du Larmont samedi après-midi et l’épreuve de ski-roues le lendemain entre Oye-et-Pallet et Mouthe. Entretien exclusif avec Nordic Magazine avant la course.
Pour quelles raisons avez-vous décidé, au printemps, de rejoindre le Rollerski racing team de Baptiste Noel, Romain Claudon et Igor Cuny ?
C’est Baptiste Noel, le manager du team, qui m’a proposé le les rejoindre au printemps. Comme j’avais l’ambition de participer à certaines étapes de la coupe du Monde et courses régionales, j’ai accepté cette aide. Cela permet aussi au team d’être présent sur différents circuits et différentes catégories.
Peut-on parler d’une école vosgienne ? SI oui, comment la définiriez-vous ?
On ne peut pas parler d’école car à la base on fait du rollerski pour préparer l’hiver. Comme dans les Vosges on a de bonnes conditions pour pratiquer cette discipline, il y a une vraie culture du rollerski ; Guillaume De Nardin (entraîneur régionale) et Igor Cuny en ont été, entre autres, les précurseurs. Le ski-roues reste une discipline à part et Baptiste a créé ce team pour permettre de réunir des moyens en vue de préparer et assurer la logistique de la saison. Je dirais que c’est surtout une structure qui permet de rassembler une bande de copains qui partagent la même passion et qui leur permette de la vivre pleinement !
Vous arrivez à la Trans’roller avec un statut de favori. Vous avez conscience qu’entre autres résultats, vos performances aux championnats de France de Briançon ne sont pas passées inaperçues ?
C’est vrai que j’ai fais de belles courses aux championnats de France mais l’objectif majeur de ces compétitions c’est de réaliser des intensités avec un dossard sur le dos. Mes performances montrent juste que pour le moment j’ai bien assimilé le travail estivale.
Ce genre d’épreuves m’ont toujours réussi et je les affectionne particulièrement car elles me permettent de franchir un cap dans ma préparation et notamment parce qu’elles sont réalisées à haute vitesse en roues rapides.
Vous avez également brillé à la Vincent-Jay, finissant deuxième derrière Robin Duvillard. La montée du Larmont vous semble-t-elle à votre portée ?
Je suis un compétiteur et j’irai à la Trans’roller pour gagner et représenter le team sur la montée mais je n’en fais pas un objectif.
Vous avez effectué votre rentrée au Pôle France. Quel sont vos objectifs ?
Cette saison, j’espère monter sur un podium en coupe d’Europe (COC OPA) et figurer dans le Top 10 du classement général de ce circuit. J’aimerai aussi participer à l’étape de Coupe du Monde de La Clusaz le 19 janvier et enchaîner la semaine d’après avec les championnats du Monde – 23 ans à Liberec en République tchèque.
Récemment, vous avez souligné les bienfaits que peut apporter la nouvelle piste de skie-roues du stade de biathlon des Tuffes, à Prémanon.
C’est un outil essentiel pour nous faire progresser. C’est un plus de pouvoir bénéficier quotidiennement de cette infrastructure. On espère maintenant y skier le plus tôt possible notamment grâce à la neige stockée depuis le mois de février…
Enfin, quel est votre programme d’ici l’hiver ?
Je vais m’entraîner sur Prémanon les semaines où je ne serai pas en stage avec l’équipe. Je vais notamment enchaîner des stages de ski, à Oberhof la semaine prochaine puis à Tignes en octobre avant d’aller en Scandinavie pour skier en novembre et participer aux épreuves FIS à Beitostolen.
Photos : Aline Hudry