Jusqu’en novembre 2017, Therese Johaug, testée positive au clostébol, un stéroïde anabolisant interdit par l’Agence mondiale antidopage (AMA), lors d’un contrôle inopiné le 16 septembre dernier, était suspendue. L’instance arbitrale du sport norvégien avait prononcé une peine de 13 mois à l’encontre de l’athlète de 28 ans. Si elle l’éloignait des pistes durant cette saison 2016-2017, cette sanction lui permettait de participer aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, en février 2018. L’ex-numéro 1 mondiale avait d’ailleurs accepté son sort.
Mais, la Fédération internationale de ski (FIS) a annoncé ce mardi avoir fait appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). « Le panel de la FIS sur le dopage a conclu que la sanction imposée est dans le bas de la fourchette des sanctions raisonnables », a expliqué la FIS, dans un communiqué. L’avocat de Therese Johaug, Christian Hjort, s’est dit « déçu ». Il a jugé la position de la fédération « incompréhensible ».