CHRONIQUE – Tous les athlètes redoutent de tomber dans La Maille de son filet. Chaque jeudi, Clément Mailler ne les épargne pas quand il s’agit de leur poser les bonnes questions. Point d’échappatoire pour eux : ils doivent répondre. Victime du jour : Alexis Jeannerod.
Il est vert ou rose le skieur randonneur pontissalien ? Ma prise multicolore du jour a fait ses premiers pas en coupe du monde en Pologne. C’est aussi à l’Est qu’il récolte ses premiers points. Il ne pouvait en être autrement pour lui que de rejoindre une équipe tchèque pour continuer sa carrière, sans oublier son équipe de cœur dans le Jura. Alors, on est mieux à l’Est ou dans le Jura, Alexis Jeannerod ?
- On vous voit tout l’hiver en combinaison vert fluo ou rose bonbon. Une envie de se faire remarquer ou je ne connais rien à la mode ?
Euh… (rires) C’est vrai qu’à la base, c’est pour se faire remarquer. Après… ça plaît vraiment ou ça ne plaît pas du tout ! Moi, ça me va bien, au moins ils ne me loupent pas au ravito (fou rire) ! Surtout pour la combinaison rose, le but, c’est d’être vu à la télé.
- On se marre au Team grenouille ?
Ouais ouais… on fait que ça ! (rires) Il y a une super ambiance, un peu enfantine, mais on se marre bien !
- On ne passe pas trop de temps dans le Jura quand on est natif de la région et dans l’équipe régionale ?
(rires) On y est bien dans le Jura ! Donc, on y reste !
- Transjurassienne ou Vasaloppet ?
Arf… choix difficile ! C’est sûr que la Vasa, ça reste la plus belle du monde donc… plutôt Vasaloppet.
- Et si je vous dis qu’il n’y a que des Jurassiens qui lisent l’interview ?
(rires) Bah tant mieux hahaha !
- Ça fait trois ans maintenant que vous êtes dans une équipe tchèque, vous pensez prendre la nationalité ?
Ouais, c’est vrai que je commence à parler tchèque. Enfin… que des conneries ! (rires) Du coup, j’y songe !
- Comment va votre tchèque justement ?
Franchement, j’adore les langues étrangères et ça me plaît bien d’apprendre des mots et ça fait marrer tout le monde quand on y ressort (rires) ! Je connais beaucoup de conneries, mais je progresse d’année en année quand même.
- Comment s’est passé votre première rencontre avec vos coéquipiers ?
Quand je suis arrivé il n’y avait qu’Ilia (ndlm : le Russe Ilia Chernousov), c’était déjà plus facile d’être deux étrangers à arriver ensemble. Et Lukas (ndlm : Lukas Bauer, manager du team), il met très vite à l’aise donc tout s’est bien passé.
- Avec Katerina Smutna par exemple… au hasard ?
(Rires) Ça, c’était… haha… comment dire… C’est vrai qu’elle est un peu froide au premier abord mais, au final, quand on la connaît bien, elle est quand même assez amicale.
- Vous avez déclaré dans une interview que votre manager Lukas Bauer était très cool et drôle, mais qu’il « met la pression à sa manière ». Vous pouvez développer ?
Je crois que c’est Roxane (ndlm : Roxane Lacroix, coéquipière jurassienne du team) qui a dit ça. (Il réflechit) C’est vrai qu’il est toujours drôle, après, mettre la pression euh… plus ou moins. Enfin, il fait des petites remarques pour nous montrer qu’il attend des choses de nou,s mais c’est… ça ne met pas vraiment la pression.
- Une destination tchèque à conseiller pour des vacances ou vraiment ça ne vaut pas le coup ?
(Fou rire) Pour ceux qui aiment bien le Jura, ils peuvent y aller, ça ne leur changera pas beaucoup ! (rires) Surtout chez Lukas à Bozi Dar ! Les deux seuls stages que j’ai fait en été, il a plu tous les jours. Il nous dit toujours qu’il fait beau mais…
- Avant de terminer je peux peut-être vous chanter « Lolita » histoire de l’avoir en tête ?
(Fou rire) Non, on n’a pas le droit d’utiliser ça (rires) ! Ça vient de loin cette chanson parce que je l’avais chanté et apprise par cœur quand j’étais tout petit et je l’avais chanté à Noël devant la famille. Du coup (rires), des fois, je la ressors !
- Et enfin, vous pensez à quoi là tout de suite ?
À quoi je pense… aux conneries que tu vas raconter dans l’interview ! (rires).