Sur son blog (lien direct sur la colonne de droite), Anaïs Bescond nous délivre le message suivant, en forme de bilan de la saison dernière. Un témoignage qui, en vérité, nous montre une jeune femme pleine d’ambition et au mieux de sa forme. « Je suis plus motivée que jamais pour aller encore plus loin dans le haut-niveau », conclut la jeune femme de Morbier, grand espoir du biatlhon féminin français.
« Ça y est, on oublie l’hiver 2010-2011 et on passe à l’hiver 2011-2012. La différence ? une année de plus. Une année de plus d’expériences, d’essais, d’échecs ou de réussites. Dans ce sport, ça compte. C’est avec les courses qu’on apprend à devenir meilleur. On rehausse le ton, un peu plus à chaque fois… pour finir au plus haut-niveau, il faut être patient.
Comme je l’ai dit tout l’hiver, le tir m’a un peu fait défaut. C’est dommage, car sur les skis je progresse d’année en année. Mon dix sur dix de Poklujka m’a propulsé à la 5e place, au pied du podium ! Quel souvenir… Je souhaite qu’il y en ai encore d’autres, et des meilleurs. Les podiums avec les copines en relais, surtout celui des championnats du Monde, c’était fantastique aussi. En fait, j’ai envie d’en avoir plus, et c’est pour ça que je me remets au travail, avec l’envie d’aller « gratter » les petits détails qui ont pu me faire défaut cet hiver. Je suis plus motivée que jamais pour aller encore plus loin dans le haut-niveau. »
Anaïs Bescond a terminé l’hiver à la 25e place mondiale.
Après le stage de cohésion de l’armée, Anaïs a retrouvé ses amies de la Fédération française de ski à Chambéry pour une de reprise de contact avec le tir et un programme estival qu’elle a partagé avec l’autre représentante du massif jurassien Marie-Laure Brunet, Marie Dorin, Sophie Boilley. « Des séances de vélo, de tir, de musculation, dans le calme et la bonne humeur ! », s’amuse-t-elle.
Le mieux qu’on puisse lui souhaiter cet hiver : un podium… pour elle toute seule.
Photo souvenir du stage à Chambéry.