Anaïs Chevalier ira aux Jeux olympiques. A Hochfilzen, la biathlète avait participé en décembre à sa première coupe du monde… et elle avait marqué ses premiers points en individuel, avant de participer au relais. La fusée dauphinoise était lancée. Direction Sochi. Pour Nordic Magazine, elle analyse cette belle ascension.
Anaïs Chevalier, il y a seulement un mois et demi, vous découvrirez la coupe du monde à Hochfilzen. Et ce mercredi soir, vous apprenez votre sélection pour les Jeux olympiques ; vous réalisez ?
Tout va très vite ! Je ne réalise pas vraiment, c’est quelque chose que je regardais à la télé des étoiles plein les yeux, je ne connais pas l’ambiance qu’il peut y avoir. Je ne sais pas à quoi m’attendre, je réaliserai quand la flamme s’allumera j’espère !
Objectivement, imaginiez-vous, en ce début d’hiver, pouvoir participer aux Jeux olympiques ?
Objectivement non, il y avait du monde devant et des filles solides. Mais dans un coin de ma tête, bien sûr que j’y pensais ! Quel sportif ne rêve pas aux Jeux olympiques… ?
Les relais sont les plus belles courses à vivre.
Certes vous avez “profité” du forfait de Marie Dorin-Habert, mais vous avez surtout fait votre place au sein du collectif français en participant à tous les relais. Que vous a apporté cette expérience collective ?
Je suis contente d’avoir su saisir ma chance et que l’encadrement m’ait fait confiance pour m’aligner sur les relais. J’ai beaucoup appris sur ces courses, sur le niveau qu’il faut avoir en tir et en ski. Les relais sont les plus belles courses à vivre, et ils apportent de la cohésion dans l’équipe.
Maintenant que vous avez votre ticket en poche, reste plus qu’à aller chercher une médaille olympique, non ?
Les Jeux sont des courses spéciales, tout peut arriver ! La médaille sera un peu dure à aller chercher pour ma part, mais j’espère que j’obtiendrais mon ticket pour courir le relais et là… on peut rêver d’une médaille !
Photos : Vianney Thibaut/Agence Zoom