Après une entrée en matière délicate à Lillehammer, Anouk Faivre-Picon court après la neige dans le massif jurassien comme ailleurs. De Pontarlier à Chamonix en passant par l’Italie et la forêt du Massacre, c’est une vraie galère de s’entraîner pour la fondeuse pontissalienne. « J’ai l’impression que ma voiture ressemble de plus en plus à un petit camping car, écrit-elle sur son site internet. Elle est toujours prête à partir et moi je suis toujours prête à monter dedans, à l’affût de la moindre tache de neige, d’une boucle de deux kilomètres de piste damée. En fait, j’ai l’impression de mener une existence de nomade, d’intermittente du ski de fond ! »
L’autre victime de cet début d’hiver sans neige est sans conteste la coupe du monde de La Clusaz où les filles rêvaient de briller en relais. « Depuis longtemps, nous avions pris rendez vous pour nous retrouver le week-end prochain à la Clusaz et la météo en a décidé autrement… l’annulation de dernière minute me plonge à nouveau dans l’attente de la suite du programme.
Ce début de semaine, j’ai skié à Val Savarenche, dans le Val d’Aoste, en Italie. J’ai retrouvé les baskets une demi journée à Chamonix et ai enchainé par des séances dans la forêt du Massacre, hier au Marchaiuz. Souvent, ma séance finit à la frontale, entre glace, goudron, herbe et taupinières, mais je m’accroche pour tenir mon planning d’entrainement. C’est sûr que si j’avais choisi la natation ou le basket, cela aurait été plus simple. Mais pour rien au monde je ne changerais de sport ! »
Et la Franc-Comtoise de lancer l’invitation : « Et si cela skie du côté de chez nous n’hésitez à m’informer… j’arrive. »