Biathlon : Week-end bleu au Grand-Bornand
Ces derniers jours, la Commission des athlètes de haut niveau (CAHN) du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a profité de la coupe du monde de biathlon du Grand-Bornand (Haute-Savoie) pour organiser son troisième Week-end bleu. Mis en place cette année pour créer un sentiment d’appartenance à l’équipe de France olympique et paralympique entre les différentes éditions des Jeux olympiques, il rassemblait des dizaines de sportifs venus de tous bords.
Parmi eux, la surfeuse Pauline Ado et l’ancienne escrimeuse Astrid Guyart, également vice-présidente de la CAHN, découvraient totalement le biathlon. « C’était top de voir l’ambiance qu’il y a et le monde qui se déplace pour encourager les athlètes, explique la première, championne du monde par équipes en 2021, à Nordic Magazine. Tant qu’on y est pas, on ne se rend pas du tout compte de l’atmosphère et de l’engouement, mais aussi du silence qui règne quand les biathlètes s’apprêtent à tirer. On se prend vite au jeu jusqu’à stresser au moment du tir ! »
Une expérience inoubliable
« J’ai vécu cette expérience avec beaucoup de surprises, indique pour sa part Astrid Guyart, vice-championne olympique par équipes de fleuret en 2021 à Tokyo (Japon). Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ai autant de monde et une ambiance de stade à la montagne comme celle-ci ! L’écrin du stade de biathlon juste à côté du village, c’est hyper sympa et donne une ambiance très chaleureuse. »
Placés au bord de la piste vendredi puis dans la grande tribune face au pas de tir le samedi lors des poursuites, les olympiens et paralympiens du Week-end bleu ont ainsi vécu une expérience inoubliable.
Toute la troupe, guidée par la légende Raphaël Poirée, a également pu s’essayer au biathlon lors d’une initiation au tir. « Après fait un tout petit effort, on voit la difficulté à bien tirer, note Pauline Ado. Cela laisse imaginer la difficulté de l’exercice pour les biathlètes ! »
« C’est un peu comme le son de la lame en escrime »
« Il y a une sensation très agréable quand une balle rentre avec un son particulier, embraye Astrid Guyart. C’est un peu comme le son de la lame en escrime lors d’un assaut. C’est là où on se rend de la précision et de la concentration qu’il leur faut pour faire leurs tirs ! C’est incroyable. »
Une concentration, d’ailleurs, se rapprochant de celle de l’escrimeur. « Ce qui est intéressant, c’est qu’en biathlon, il y a quand même des duels qui se font aussi bien au tir que sur la piste de ski de fond, analyse la multiple médaillée mondial de 39 ans. Cela oblige, pour le tir, à ne pas être parasité par son adversaire. L’escrime, c’est pareil. On a un adversaire, mais il faut rester concentré sur la distance et la cible à atteindre et les choses se font en mode automatique à partir du moment où on a cette intensité dans sa concentration. Le public, on ne l’entend quasiment pas. C’est la même chose pour les biathlètes. »
Aussi bien pour Pauline Ado que pour Astrid Guyart, ce séjour bornandin a été une jolie découverte leur donnant envie de continuer à suivre les exploits des Bleus tout au long de l’hiver.
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