SKI DE FOND – Double vainqueur de la Transjurassienne en titre, Aurélie Dabudyk visera cette année encore le podium voire la victoire sur le circuit international des longues distances.
Aurélie, comment s’est passée votre préparation estivale ?
Très bien. je n’ai pas eu de souci particulier, j’ai pu faire ce que j’avais prévu. Tout est réuni pour que ça se passe bien. Il reste un mois de préparation pour peaufiner la forme avant le début des compétitions.
Une fondeuse référence de la longue distance, Elisa Brocard, vous a rejoint cet été dans l’équipe Haute-Savoie nordique team. Est-ce l’occasion de susciter plus d’émulation ?
Oui, c’est très bien surtout qu’on est peu nombreuses à courir sur le circuit international. Ce n’est pas n’importe qui. Pour l’entraînement, c’est forcément positif de se tirer vers le haut, de se confronter à l’autre. Pendant l’été, on a partagé seulement deux stages ensemble. Par contre cet hiver, je ne me retrouverais plus toute seule ! A deux, on pourra s’aider, construire des stratégies d’équipe…
Vous êtes depuis l’an passé hors cadre fédéral. Quelle est l’importance du HSNT dans votre vie de sportive de haut-niveau ?
En fait, sans l’équipe, je ne pourrais tout simplement pas faire de longues distances internationales, en tout cas sûrement pas jouer un classement général. C’est primordial ! Ce serait vraiment trop compliqué toute seule : se débrouiller pour se farter, pour se loger, pour s’entraîner, ce serait une galère. D’avoir une structure derrière soi permet d’avoir la tête libre et de se concentrer uniquement sur nos courses.
Après un très bel hiver marqué par une seconde place au classement de la FIS marathon cup, de quoi rêvez-vous cet hiver ?
Cette saison, j’aimerais remporter une épreuve tout en visant le classement général. Je vais essayer d’aller un peu plus sur les courses en classique et voir ce que ça donne. L’an passé, j’ai fait des podiums mais n’ai jamais gagné de courses FIS, ce serait bien de le faire maintenant !
Il y a quand même eu cette seconde victoire sur la Transjurassienne, même si le label FIS marathon était sur la Transju’classic !
La Transju reste la course référence en France. Cette année, elle n’était pas worldloppet sur la skate mais c’était super de la gagner après ma victoire l’année d’avant. Je n’imaginais pas la gagner vu dans l’état où j’étais après ma troisième place sur la Transju’classic !
Y a-t-il de la place chez vous pour une troisième cloche ?
Ce serait vraiment super d’être bien sur cette course. C’est la plus belle course, celle que tout les Français ont envie de gagner. Une troisième cloche ce serait sympa d’autant que j’ai de la place à la maison. Avant, il y aura la Foulée blanche qui sera aussi une course importante pour bien lancer la saison.