Lors des sprints qui ont ouvert le mini-Tour de Lillehammer, l’Annécien Baptiste Gros a terminé à la 8e place. Une belle performance qu’il analyse pour Nordic Magazine depuis l’avion qui le reconduit en France.
Baptiste Gros, on a vécu une belle journée pour le sprint français. Comment avez-vous vécu de l’intérieur les différentes courses ?
Quand on arrive sur la première coupe du monde avec un nouveau groupe et de nouvelles ambitions, on sait que le premier résultat est important. Après la qualification, j’étais content de nous voir tous dans le coup et ça nous a enlevé un peu de pression. Ensuite, on a juste tenté le coup sans complexe et on s’est fait plaisir !
Qu’est-ce qui a manqué dans la demi-finale ?
Tactiquement je pensais garder du jus pour attaquer à nouveau dans la dernière bosse. Malheureusement, j’ai un peu bâclé mon virage du bas et je n’ai pas conservé suffisamment de vitesse pour sortir devant les autres…
Avec un tel retour aux affaires, on imagine que vous validez le travail qui a été effectué depuis le printemps ?
Effectivement, Cyril Burdet (notre Big Boss) peut être fier de lui. Le plus, c’est que le groupe est devenu homogène. Derrière, il y a encore Gailloche [Cyril Gaillard] et [Cyril] Miranda à la maison et cette course a certainement dû leur donner de bonnes idées pour Davos !
L’impression que les sprints d’hier donnent, c’est en effet que les Français sont plus que jamais dans la course. Renaud Jay et Paul Goalabré ont également montré de belles choses.
Depuis l’an passé, il n’y pas eu de sprint skate sans top 30 pour la France. Je pense qu’en fondant un groupe sprint, on a permis de mélanger nos expériences et de densifier le niveau général. Par contre, le mini-Tour s’est terminé hier pour Renaud, Marion et moi. Reste aux autres la mission d’en remettre une couche aujourd’hui !
La dynamique est là, maintenant on part à la chasse aux résultats !
On a l’impression que le #teamponey peut générer de belles choses, à commencer par une vraie dynamique de groupe.
Un des buts de Cyril Burdet était de monter un groupe soudé, avec des objectifs communs. Je crois que c’est plutôt réussi ! Comme vous le dites, la dynamique est là, maintenant on part à la chasse aux résultats !
La mauvaise nouvelle, c’est par contre le forfait de Maurice Manificat. Comment vivez-vous cela au sein du groupe France ?
Ce n’est jamais agréable de voir un collègue forfait pour un week-end, ni même chez les filles d’ailleurs avec Célia… Après, aujourd’hui, c’est une distance skate et je pense que tous les Français ont de belles cartes à jouer.
L’hiver dernier, vous montiez sur le podium en coupe du monde à Szklarska Poreba. Vendredi, vous réussissez un top 10 en ouverture du mini-Tour de Lillehammer. Vos ambitions pour les prochaines compétitions ne peuvent qu’être à la hauteur de ces deux résultats ?
Un de mes objectifs est de remonter sur un podium en sprint skate. Mais je tiens aussi vraiment à rester régulier et garder la place dans le groupe rouge (Top 30 au classement général sprint). Cela me permettrait d’être pris en charge financièrement par la FIS sur les coupes du monde. Un bel avantage pour se sélectionner sur les sprints classique.
Finalement, c’est quoi votre mot d’ordre pour l’hiver qui débute ?
Vive la TeamPoney et… banzaï !!!
Photos d’archives.