Double vainqueur en IBU cup à Obertilliach, Baptiste Jouty retrouve la semaine prochaine la coupe du monde, à Oberhof. Le Savoyard, heureux, est impatient de découvrir ce stade mythique.
Baptiste Jouty, on vous imagine heureux après l’obtention de votre ticket pour la coupe du monde d’Oberhof début janvier ?
Bien sûr! Je suis très heureux de retourner en coupe du monde après y avoir goûté la saison dernière. En plus pour l’étape d’Oberhof : j’ai hâte de découvrir cette étape mythique.
Cette bonne nouvelle fait suite à une semaine tout bonnement exceptionnelle en IBU cup à Obertilliach avec deux victoires et une troisième place en trois courses. Comment avez-vous vécu ces compétitions autrichiennes ?
C’est vrai que la semaine à Obertilliach a été intense et « fructueuse » non seulement pour moi mais aussi pour toute l’équipe. J’étais bien préparé et ambitieux en allant sur ce site qui me plaît beaucoup. Mais de là à remporter les deux sprints… J’étais très content que Antonin et moi jouions aux avants-postes pendant cette semaine autrichienne. Après plusieurs années sur le circuit IBU cup, c’est à ce niveau que nous sommes attendus et nous avons répondu présent (comme Florent à Beitostolen). Quant au relais, c’était une belle manière de conclure cette semaine et de repartir de là-bas avec une récompense collective.
Je n’ai pas à douter de mes chances de bien figurer sur la coupe du monde
A Oberhof, vous allez retrouver la coupe du monde un an après Ostersund où vous aviez signé un excellent sprint. Comment aborderez-vous cette étape où la passion du public est absolue ?
Je suis impatient de découvrir cette ferveur populaire dont j’ai tant entendu parler. Mon bon sprint de l’an dernier à Ostersund me donne de la confiance et me rappelle que je n’ai pas à douter de mes chances de bien figurer sur la coupe du monde. Je vais aller là-bas avec beaucoup d’envie, de curiosité et jouer ma chance à fond.
De quoi devez-vous vous méfier ou quel critère devez-vous soigner pour briller de nouveau en coupe du monde où la densité est chaque année plus grande ?
C’est vrai que la densité sur la coupe du monde est élevée mais la recette d’une bonne course n’est pas différente des autres circuits. Il faudra être à 100% présent sur la piste et derrière la carabine sans se laisser impressionner et aller chercher toutes les secondes.
Enfin, vous intégrez un collectif où le niveau d’ensemble, avec Martin Fourcade en leader, progresse d’une course sur l’autre. Qu’allez-vous chercher à apprendre aux côtés de vos collègues ?
L’anglais avec Simon Fourcade, le russe avec Jean-Gui et surtout l’italien avec notre technicien Louis Deschamps.