CHRONIQUE – Tous les athlètes redoutent de tomber dans La Maille de son filet. Chaque jeudi, Clément Mailler ne les épargne pas quand il s’agit de leur poser les bonnes questions. Point d’échappatoire pour eux : ils doivent répondre. Victime du jour : Bastien Poirrier.
Champion de France de sprint avant de briller sur les courses longues distances internationales avec le Team Jobstation Rossignol, le parcours de Bastien Poirrier n’est pas si rare mais sa personnalité l’a rendue unique. Cet originaire de … on ne sait plus… mais vous allez le découvrir en lisant comment ce passionné de mécanique a finit sur les skis. « La Poire » s’est retrouvé piégé dans La Maille du filet !
- Vos collègues du Team disent que vous êtes toujours facile à l’entraînement. Ça vous amuse ?
Oui, parce que ce n’est pas du tout le cas ! [Amusé]
- Quand on s’appelle Poirrier, on n’a pas envie de trouver un nom de scène ?
C’est bien « la poire » [ndlm : son surnom au sein de l’équipe]. À chaque séance, je fais un peu de jus !
- Combien de fois on s’est trompé en écrivant votre nom ?
Contrairement à vous, mon cher Clément, ils ne se sont jamais vraiment trompés. Par contre, ils se trompent souvent sur mon origine. Entre Alsacien, Vosgien et Franc-comtois, le dernier [ndlm : qui est le bon] n’est pas beaucoup sorti.
- Quelle est la première remarque qu’on vous fait quand vous dites que vous êtes skieur de fond ?
« Elle est où votre cara ? » Le ski de fond est toujours associé au biathlon. C’est la grande famille du nordique.
- Quelle est la première remarque qu’on vous fait quand vous dites que vous êtes Vosgiens ?
Forcément … enfin non pas forcément … qu’il pleut et que ce n’est pas facile ! [Rires] alors que non pas du tout, cette année on a eu la canicule !
- Vous faites des courses longues distances depuis plusieurs années. Les oreillettes comme en vélo, ça se tente ?
Si c’est pour entendre le patron nous gueuler dessus pendant les courses… non ! Ça peut être sympa pour un peu de musique, mais pour les infos, ça va être compliqué. Donc, non !
- Et 150km par jour sur trois semaines ?
Il y en a qui seraient intéressés ! Mais un marathon par week-end, c’est déjà pas mal.
- Vous avez récemment acheté une maison que vous avez retapée. Dans une période de préparation, c’est de la fatigue ou des séances de musculation gratuite ?
Dans mon cas, séance de musculation gratuite. J’ai fait le mur porteur tout l’été.
- C’est quoi le pire pour vous l’été ? La chaleur, devoir aller sur le glacier ou faire des séances tard pour éviter le coup de chaud ?
La chaleur non, j’ai dit que j’étais Vosgien ! [Rires] Le glacier, c’est pénible et les séances tard, je déteste.
- Mais est-ce que chez vous, vous avez déjà vu l’été ?
Hahah ! Oui exceptionnellement, cette année. Pour preuve, j’ai eu des tomates dans mon jardin cet été.
- Plutôt montbéliardes où vosgiennes ?
Munster !
[Oh joli ! Il m’a eu !]
- Vous avez fait un passage en équipe de France militaire, mais vous gardez encore la coupe de cheveux règlementaire. C’est de la nostalgie ou il y a une autre raison ?
[Fou rire]Euh… comment dire … Disons que depuis qu’ils me les ont coupés pour un 14 juillet, ils n’ont jamais repoussé ! Donc, je n’ai pas le choix.
- Si l’on interdit la sieste pour les sportifs, vous arrêtez la compétition ?
Je… je ne sais pas ! Je sors de la sieste justement, et je n’ai pas les idées claires. Ça fait tellement de mal au réveil que ce serait pas mal de les interdire.
- Et enfin vous pensez à quoi là tout de suite ?
Oh lalala, que c’est dur ! De faire une interview comme ça au réveil de la sieste ! Et on n’a pas trop parlé de mécanique mais bon… [Rires]
Toutes les victimes de Clément Mailler sont à retrouver en cliquant ICI.