Biathlon : Emilien Jacquelin satisfait de sa troisième place et du triplé français
Emilien Jacquelin n’est pas le troisième meilleur biathlète de la planète pour rien depuis le début de saison. Monté à trois reprises sur le podium de la coupe du monde de biathlon depuis le grand lancement des hostilités, le Français en a conquis un quatrième ce vendredi sur le sprint d’Oberhof (Allemagne).
Troisième d’un fantastique triplé tricolore où il a été devancé par Quentin Fillon-Maillet et Fabien Claude, le Dauphinois s’est satisfait de cette performance où il n’a laissé qu’une balle s’échapper lors de son tir debout : « Je suis content d’être présent dans ces triplés et c’est bien pour l’équipe. Si cela avait été une coupe de France, j’aurais été déçu de finir troisième, mais en coupe du monde, on prend [Rires] ! », se réjouit-il au micro de La Chaîne L’Équipe après la course du jour.
« Dans le sport de haut niveau, il y a des hauts et des bas. Mais tant que tu acceptes et que tu t’accroches en essayant d’avancer, il y a toujours des beaux jours qui suivent. Ce triplé le prouve aujourd’hui », ajoute celui qui renaît de ses cendres cette saison après plusieurs hivers difficiles.
Et pourtant, il a fallu s’employer pour permettre à l’équipe de France d’investir le top 3. Cinquième temps de ski de l’épreuve, l’Isérois a notamment fait preuve d’une jolie tactique pour économiser ses forces. « Depuis la fin de saison dernière, j’ai des gestions de course qui sont un peu plus « matures « . À l’échauffement, les sensations n’étaient pas les meilleures et je me sentais mou, raconte-t-il. Je savais que je n’avais pas l’explosivité nécessaire mais que si je gérais bien, il y avait moyen d’être régulier et de limiter la casse. »
« Au debout, la meilleure défense était l’attaque et j’ai engagé mon tir »Emilien Jacquelin à La Chaîne L’Équipe
Patient sur la piste mais pas que. Dans des conditions encore venteuses, Emilien Jacquelin a posé son tir comme il parvient désormais à le faire depuis plusieurs compétitions. « Aujourd’hui, les conditions étaient aléatoires d’un athlète à l’autre. J’ai pris mon temps sur le couché car je n’étais pas très certain de ce qu’il allait se passer avec le vent, admet-il. Au debout, la meilleure défense était l’attaque et j’ai engagé mon tir. Cela me suffit pour aller chercher un podium et je prends. »
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