Biathlon : Ingrid Landmark Tandrevold sans attente avant le sprint d’Oberhof
Le 7 décembre dernier, à Kontiolahti (Finlande), Ingrid Landmark Tandrevold disputait le premier sprint de la saison de la coupe du monde de biathlon. Une épreuve où la Norvégienne avait inquiété en s’arrêtant en bord de piste après avoir été perturbée par son rythme cardiaque.
Une deuxième alerte seulement quelques jours après la première ressentie sur l’individuel court de cette étape d’ouverture. Conséquence : la Scandinave déclarait forfait pour la mass-start dominicale mais également pour l’étape d’Hochfilzen (Autriche) et celle du Grand-Bornand (Haute-Savoie).
Opérée d’une maladie tachycardie par réentrée nodale auriculo-ventriculaire (TAVR) quelques jours avant Noël, la biathlète de 28 ans a ensuite pris le temps de se reposer durant les fêtes. Et tout juste un mois après son dernier départ au plus haut niveau international, elle s’apprête à faire son retour ce jeudi après-midi sur le sprint de l’étape d’Oberhof (Allemagne).
Un retour très attendu et qu’Ingrid Landmark Tandrevold aborde avec légèreté : « Je ne pense pas être au meilleur de ma forme et c’est normal. Je n’ai pas pu m’entraîner autant que je le souhaiterais, rappelle-t-elle à TV2. Mais cela fait du bien et je me sens prête à prendre le départ. Je n’ai toutefois pas de grandes attentes. Je pense qu’il y a peu de personne qui attendaient Oberhof avec autant d’impatience que moi. »
Pour se remettre sur pied, la quadruple championne du monde a d’ailleurs mis toutes les chances de son côté ces dernières semaines. « J’ai passé peu de temps en famille car il y avait beaucoup de maladies qui traînaient, raconte-t-elle. Je ne voulais vraiment pas tomber malade et j’étais avec mon mari. C’est la meilleure compagnie que je puisse avoir. »
« Ma dysrythmie est désagréable, mais certainement pas dangereuse »Ingrid Landmark Tandrevold à TV2
Avant son retour, la Norvégienne en a d’ailleurs profité pour rappeler à l’ordre – comme elle l’avait déjà fait sur Instagram – les nombreux observateurs qui ont longtemps laissé place à des spéculations douteuses autour de ses troubles cardiaques. « Il y a eu beaucoup de désinformation à mon sujet. Ma dysrythmie est désagréable, mais certainement pas dangereuse. Pour la plupart des gens, l’activité physique est très bonne et ce même si l’on souffre de cette maladie, indique-t-elle. Je ne veux pas que cela soit confondu avec une crise cardiaque. C’est quelque chose de complètement différent. »
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