Biathlon : plus que quelques semaines avant l’accouchement pour Justine Braisaz-Bouchet
Depuis la fin du mois d’août, au moment où elle a annoncé sa grossesse, Justine Braisaz-Bouchet ne suit logiquement plus le programme de l’équipe de France de biathlon. C’est donc en solitaire que la championne olympique en titre de la mass-start, qui vit actuellement une saison sans compétition, a poursuivi son entraînement jusqu’à ce début d’année, comme elle l’a récemment indiqué sur ses réseaux sociaux.
« J’ai continué pendant presque neuf mois, en revanche toute intensité était prohibée donc c’était assez basique, explique-t-elle dans une interview donnée à son sponsor Caisse d’Epargne Rhône Alpes. Mais je me suis entraînée avec cette idée de poursuivre ensuite ma carrière et donc en me projetant sur les saisons à venir. […] Disons que j’ai profité de ma grossesse tout en ayant un œil sur ma carrière parce que j’essaye de conserver mes capacités physiques, physiologiques ou musculaires adaptées à la grossesse. »
Avec les bons conseils de Marie Dorin-Habert et d’Anaïs Chevalier-Bouchet
Elle a d’ailleurs demandé un retour d’expérience à Marie Dorin-Habert et à Anaïs Chevalier-Bouchet, deux biathlètes tricolores également passées par là avant elle. « C’était donc très intéressant d’avoir leur retour, mais je me suis aussi fait confiance », avoue-t-elle.
« Je me projette sur les semaines qui arrivent et je me dis que de l’énergie il va m’en falloir pour m’occuper de ce petit bébé, indique encore Justine Braisaz-Bouchet. L’idée est de ralentir progressivement jusqu’à la date de l’accouchement. Ensuite, je me laisse un mois ou deux pour me faire à cette nouvelle vie… avant de me projeter à nouveau dans ma carrière ! »
C’est que l’objectif a toujours été pour la Savoyarde de reprendre l’entraînement au printemps pour préparer la prochaine saison et, à plus long terme, l’olympiade menant aux Jeux de Milan/Cortina 2026.
La compétition lui manque « un peu »
« En termes de logistique, cela s’anticipe et j’ai l’aide de ma famille qui me soutient dans ce projet, et particulièrement de mon mari [Julien Bouchet, NDLR], remercie-t-elle. Sur la première année, on a tout organisé. Après, je me donne le temps de me préparer, de faire les choses intelligemment, de m’adapter. Je suis prête, mais je sais, ou j’imagine, qu’il y aura des moments émotionnellement durs. »
En attendant de vivre cette nouvelle vie, Justine Braisaz-Bouchet révèle ne pas manquer une seule course de l’hiver. « Cela me passionne et me manque un peu, concède la biathlète installée en Tarentaise. C’est marrant, mais j’ai parfois davantage envie en regardant une compétition à la télévision que certains jours de course où j’ai pu me retrouver avec un manque d’envie ou un stress si important que cela inhibait le plaisir et l’intensité de la compétition. »
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