Biathlon : Anaëlle Bondoux brille aussi en course à pied
Le 2 juin dernier, Anaëlle Bondoux – membre des équipes de France de biathlon, s’offrait une nette victoire sur la Femina Race, course réservée aux athlètes féminines et organisée dans le cadre de la MaXi-Race, évènement phare de la saison de trail.
Passionnée d’athlétisme, la biathlète de dix-neuf ans a accepté de revenir sur ce succès tout en évoquant sa préparation estivale au micro de Nordic Magazine.
- Vous avez brillamment remporté la Femina Race il y a quelques jours sur les bords du lac d’Annecy (Haute-Savoie), racontez-nous ce succès…
J’ai été invitée par mon sponsor Salomon pour courir sur la MaXi-Race. Ils sont également sponsors de l’évènement et j’ai pu avoir un dossard grâce à eux. J’ai pris beaucoup de plaisir à courir à Annecy. J’ai toujours fait beaucoup de course à pied et je faisais de l’athlétisme avant d’attaquer le biathlon. Pour moi, c’est l’essence même du sport. Je me fais extrêmement plaisir et c’est quelque chose que j’aime beaucoup.
- Quelle importance ont le trail et la course à pied dans votre préparation ?
Je trouve que le trail s’intègre super bien dans la préparation. J’adore cela et je trouve que ça développe beaucoup de choses intéressantes pour le ski. Faire des trails comme ça permet aussi de faire des intensités. J’intègre déjà des intensités à pied car on peut développer des capacités physiques que l’on ne retrouve pas forcément en ski-roues.
- Avez-vous prévu de prendre d’autres départs en course à pied prochainement ?
On me reverra sûrement cet été sur d’autres trails sous les couleurs de Salomon. Ce sera dans une optique d’entraînement tout en se faisant plaisir. Il n’y aura pas de préparation spécifique car je cours déjà beaucoup à l’entraînement.
- Revenons-en à votre préparation estivale pour la prochaine saison de biathlon. Comment vous sentez-vous quelques semaines après la reprise et votre premier stage de l’été avec l’équipe de France B ?
De mon côté, tout va bien et j’ai bien repris. Il y a eu le premier stage à Prémanon fin mai qui s’est également très bien passé.
- Le groupe B a d’ailleurs connu quelques changements majeurs par rapport à l’an dernier. Qu’est-ce que cela peut vous apporter ?
On découvre un peu ce groupe B qui est un peu différent de celui de l’an dernier avec des athlètes plus expérimentées. L’équipe fait un peu moins « junior » et est plus axée IBU Cup voire coupe du monde. C’est très intéressant de travailler avec des athlètes comme Caroline Colombo ou Antonin Guigonnat qui ont beaucoup de choses à nous apporter. Je pense que cela tire le groupe vers le haut.
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