- Anaïs, vous étiez un peu malade lors du sprint de jeudi, comment allez-vous aujourd’hui ?
Je le suis toujours un peu, je ne voulais pas prendre de risques pour ma santé mais avec le dossard 2 sur une poursuite, je me suis dit que je n’avais rien à perdre. Et je suis contente d’avoir fait un beau biathlon, avec un 19/20 et en ayant réussi à me battre sur les skis face à des filles qui sont vraiment très fortes.
- vous ressortez donc satisfaite de cette course ?
Oui, je me suis fait plaisir, il y avait encore une ambiance de fou : jeudi sur le sprint ça avait donné le ton, mais aujourd’hui c’était encore un échelon au dessus. Que des bonnes ondes avec en plus le plaisir de voir Julia remonter sur le podium, ça fait un moment qu’elle en bave donc ça fait du bien.
- avec une telle ambiance, est-ce que le tir est plus difficile à appréhender ?
Sur le tir on arrive à faire un peu abstraction même si c’est plus facile à dire qu’à faire, surtout que sur les premiers tirs je tirais en même temps que Julia qui avait un petit temps d’avance sur moi. Mais même sur la piste il y a tellement de bruit que le risque c’est de ne pas s’entendre souffrir et de sortir de sa zone rouge. Pour moi, notamment je sais que je me fie beaucoup à mon souffle, donc c’est un peu déstabilisant de ne pas s’entendre respirer, on est parfois un peu en apnée ! Mais honnêtement ça m’aide plus que ça ne m’handicape donc je prends tout ce qu’il y a à prendre !
- Est-ce qu’Elvira Oeberg, vainqueure en coupe du monde à 22 ans, vous a impressionnée aujourd’hui ?
oui, ça donne envie , surtout que ça fait un moment que je n’ai pas gagné de coupe du monde (rires). Mais cette fille-là, je ne sais pas comment elle fait pour aller aussi vite en ski. Mais ce qui est sympa c’est qu’elle n’est pas infaillible sur le pas de tir donc ça donne des ouvertures pour les autres. Mais je préfère que ce soit une Française qui devienne la star du biathlon.
- Malade depuis plusieurs jours, vous serez quand même bien au départ de la Mass start dimanche ?
Honnêtement on verra comment je dors cette nuit ! Une heure et demie avant la course j’étais encore au fond du lit ! Ca me brûlait à l’échauffement mais j’y suis allée quand même. On verra bien demain…
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