Biathlon : fin de carrière pour Anaïs Chevalier-Bouchet
Ce mercredi matin, la Dauphinoise Anaïs Chevalier-Bouchet, 30 ans, a annoncé sur ses réseaux sociaux que les courses d’Oslo-Holmenkollen (Norvège), prévue cette semaine, seraient ses dernières en carrière. Après trois médailles olympiques et huit mondiales, la maman d’Emie a donc décidé de ranger les skis et la carabine après quasiment dix ans passés à écumer les sites de la coupe du monde.

« J’ai décidé d’arrêter pour plusieurs raisons, explique-t-elle à la FFS TV. Je trouve qu’il est temps. J’ai fait tout ce que je voulais faire, je ne me sens plus de mettre tout l’investissement que je mets habituellement dans l’entraînement pour performer. J’ai aussi envie de retrouver ma famille et de faire autre chose. Je suis très heureuse de ce choix, c’est mon choix. C’est mûri depuis quelques mois déjà. Je suis très [contente] de finir ici [à Oslo-Holmenkollen]. C’est une belle page qui se tourne. »
Sur sa carrière, la douanière indique ne pas avoir de « regrets » : « Je me suis donnée les moyens à chaque fois de faire mon maximum. C’est sûr que je n’ai pas un palmarès énorme, mais ce que j’ai fait est déjà bien et cela me suffit. Je pars en étant sûre que j’ai donné le maximum à chaque fois. Je ne pense pas que je pourrais faire mieux et plus. »
L’idéal de la mass-start d’Oberhof, un projet sur la maternité dans le sport pour la suite
Repartie cet hiver avec l’objectif d’enfin devenir championne du monde, Anaïs Chevalier-Bouchet, si elle n’est pas parvenue à décrocher la médaille d’or tant attendue, a atteint une sorte d’idéal dans la manière de faire les choses. « J’ai essayé de faire la course pour devenir [championne du monde], mais cela ne l’a pas fait, je suis tombée sur plus forte sur la mass-start. Mais, pour moi, la manière dont je l’ai fait était l’accomplissement. Cela me satisfait. J’ai joué jusqu’au bout et cela vaut toutes les médailles », avoue-t-elle.

Concernant son avenir, l’Iséroise veut d’abord « se poser et prendre de repos ». Cependant, elle révèle avoir un « petit projet » : « La maternité dans le sport est un sujet qui me tient à cœur, il y a plein de choses à faire là-dedans. Ce sera donc certainement dans ce milieu, mais je ne sais pas exactement comment », termine-t-elle.
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1 Commentaire(s)
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Jean-Luc Lagouge
15/03/2023 à 18 h 36 min
Bravo Anaïs, merci de nous avoir fait rêver !
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