Anaïs Chevalier se rassure à Arçon à un mois du début de la coupe du monde
La Dauphinoise Anaïs Chevalier, double médaillée en individuel lors des derniers championnats du monde, a réalisé un week-end de qualité sur les pistes d’Arçon (Doubs). Deuxième du sprint derrière Anaïs Bescond le samedi, elle a ensuite produit une partition de très grande qualité le dimanche pour dominer la poursuite, s’offrant un nouveau titre national.
Pour Nordic Magazine, la biathlète des 7 Laux (Isère), victime d’une chute pendant les essais de tir, est revenue sur ses courses. Entretien.
- Vous remportez le titre national d’été sur la poursuite au bout d’une belle course…
Je suis vraiment partie à l’attaque sur les skis, j’étais déterminée à faire des beaux tirs parce que les courses passaient, mais je n’avais pas encore fait ce que je voulais. J’en n’étais pas loin à chaque fois, mais il m’en manquait toujours un peu. Là, il y a deux tirs sur quatre très bien. Je sens que ça commence à mûrir gentiment, ce qui fait du bien à la tête.
- Vous avez engagé vos tirs au maximum : était-ce l’objectif ?
C’était dans mon plan. Cela fait quelques mois que je le travaille et, en course, cela ne passait pas toujours exactement comment je le voulais. Ce dimanche, j’ai lâché les chevaux et j’ai vu que cela a payé. Ce genre de tir déstabilise l’adversaire sans me déstabiliser moi. C’est exactement ce que je veux aller chercher.
« C’est dommage que ce soit tombé sur moi, mais que ça serve de leçon pour la suite »Anaïs Chevalier à Nordic Magazine
- Vous remportez un nouveau titre de championne de France à quelques semaines de la reprise de la coupe du monde : cela doit faire du bien…
Un titre est toujours bon à prendre. J’étais un peu frustrée sur le sprint parce qu’une faute sur chaque tir, c’est ce que je fais depuis quinze jours à l’entraînement. Cela commençait à m’agacer et cela m’a un frustré surtout parce que ma forme commence à monter. Je voulais profiter de cette forme ascendante pour mettre les choses en place au tir comme sur cette poursuite.
- Comment avez-vous trouvé l’ambiance sur les bords des pistes du stade Florence-Baverel ?
C’était chouette ! Il y avait vraiment beaucoup de monde, cela faisait un moment qu’on n’avait pas couru dans une telle ambiance. Dans la montée, on n’entendait pas grand-chose. Après, on retrouve malheureusement les petits incidents causés par la foule. C’est dommage que ce soit tombé sur moi, mais que ça serve de leçon pour la suite.
« C’est une mésaventure qui aurait pu être plus grave surtout à un mois du début de la saison »Anaïs Chevalier à Nordic Magazine
- Vous avez effectivement été victime d’une chute lors de l’échauffement : comment allez-vous ?
Un petit garçon a traversé la piste sans regarder. Je ne le blâme pas, je sais ce que s’est d’avoir des enfants, on ne peut pas avoir les yeux partout. J’ai cogné la tête assez fort. Cela ne m’a pas empêché de participer à la course, mais cela m’a légèrement agacé. C’est pour ça aussi que j’étais assez offensive sur la piste. Mais je ne dis pas qu’il faut me renverser avant chaque course [dans un sourire] ! C’est une mésaventure qui aurait pu être plus grave surtout à un mois du début de la saison.
Les cinq dernières infos
- Biathlon : l’IBU révèle ses nouveaux ambassadeurs
- Ski de fond : la Ski Classics lance un programme pour les pays émergents
- Ski de fond : Simen Hegstad Krueger bientôt marié
- Biathlon : l’équipe nationale allemande réalise des tests en soufflerie
- Biathlon : les ambitions de Sturla Holm Lægreid pour la nouvelle saison