Biathlon : la méforme d’Anaïs Chevalier
Avec un 9/10 sur le sprint du Grand-Bornand (Haute-Savoie), la Dauphinoise Anaïs Chevalier n’a terminé qu’en vingt-cinquième position. En difficulté sur la piste avec le trente-cinquième temps de ski à 1 minute 12 d’Elvira Oeberg, l’Iséroise s’est confiée à Nordic Magazine. Entretien.
- Ressentez-vous de la frustration après cette vingt-cinquième place ?
Je ne suis pas frustrée parce que j’ai fait avec la forme du jour. Ce jeudi, je n’avais clairement pas les jambes donc je ne pouvais pas faire bien mieux que ce que j’ai fait. Au finale, cela fait loin avec une mauvaise course, mais on ne peut pas y faire grand-chose quand on a une mauvaise forme… Et, là, cela n’allait pas. Mais je me suis accrochée au tir, je sors avec un 9/10, c’est quand même un beau tir sur un sprint.
- Le public vous a-t-il poussé sur la piste ?
Malheureusement, il ne m’a pas aidé… Je n’avais vraiment pas les jambes. On enchaîne quand même une quatrième semaine de suite sur la coupe du monde. Le corps n’est pas une machine.
- Sentiez-vous cette baisse de régime à l’entraînement ?
Pas spécialement. Après, on a toujours envie de se persuader que tout va bien. Pour le coup, ce jeudi, je l’ai senti assez rapidement. J’ai essayé d’être offensive dès le premier tour, mais j’ai vite senti que ça allait être compliqué.
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