Biathlon : Anaïs Chevalier avec l’aide d’Anaïs Bescond
L’année dernière, lors des championnats du monde de Pokljuka (Slovénie), Simon Desthieux, médaillé sur le sprint, avait expliqué après sa performance avoir deviné, dès le réveil, que ce serait une belle journée pour lui. Ce lundi, la Dauphinoise Anaïs Chevalier, argentée sur l’individuel olympique à Zhangjiakou (Chine), a vécu, peu ou prou, la même chose.
« En me réveillant, j’étais de super bonne humeur, tout allait bien et je sentais que quelque chose pouvait se passer aujourd’hui, indique-t-elle au micro de nos confrères d’Eurosport. Il me manque une petite balle pour aller chercher mieux mais franchement c’est trop chouette, je vais pouvoir savourer cette médaille et celle sur le relais que je n’avais pas encore pu trop savourer parce que j’étais déçue de ma performance. »
Objectifs atteints
De retour sur le droit chemin après son relais manqué (avec cinq pioches, un tour de pénalité et de mauvais temps de ski), la biathlète iséroise a donc remis les pendules à l’heure pour décrocher sa première breloque individuelle aux Jeux olympiques. Le tout avec l’aide de l’autre Anaïs de l’équipe : « Dans le dernier tour, j’ai réussi à rattraper Nanas [Anaïs Bescond, NDLR]. Elle m’a poussée dans l’ultime descente », révèle-t-elle.
Venue en Chine pour décrocher une médaille en relais et en individuel, Anaïs Chevalier a d’ores et déjà coché ses objectifs personnels. « Maintenant, ce n’est que du bonus », indique-t-elle.
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