BIATHLON – Vice-champion du monde de biathlon (mass-start) l’an passé après une saison pleine et riche, le biathlète de Morzine Antonin Guigonnat espère cet hiver encore faire de son mieux. Entretien avec le Haut-Savoyard.
Antonin Guigonnat : « J’ai montré de quoi j’étais capable »
- Antonin Guigonnat, la saison dernière de coupe du monde de biathlon vous a permis de réaliser votre meilleur hiver, d’intégrer régulièrement le top 10 mondial et de décrocher une médaille d’argent aux mondiaux !
C’est vrai, la course des mondiaux était juste folle, j’ai choisi le biathlon pour l’incertitude et la folie que dégage ce sport avec la neige et le tir. Jusqu’à la fin tout est possible et j’ai montré de quoi j’étais capable.
- Les mondiaux auront lieu à Antholz cet hiver, lieu ou l’équipe de France a brillé l’hiver dernier. Comment abordez-vous ce rendez-vous ?
J’adore le site d’Antholz, c’est un site en montagne et avant d’être un biathlète je suis quelqu’un de la montagne, je réagis bien en altitude.
On a bien réussi aux pré-mondiaux où toute l’équipe était en forme. On sait comment faire pour être au top.
- Des objectifs précis pour cet hiver ?
Pas d’objectifs pour le moment mis à part faire de mon mieux et mettre les balles, car on sait que chaque balle dehors amenuise un peu plus les chances. J’ai montré cet hiver que faire de mon mieux signifie de très bons résultats, alors à moi de montrer ma meilleure facette.
- Vous êtes haut-savoyard, il y a une coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand en décembre prochain, quel lien avez-vous avec cette course ?
La coupe du monde du Grand-Bornand il y a deux ans, c’était un peu ma dernière chance en biathlon. Après plusieurs années en IBU Cup, c’était ma dernière opportunité pour monter en coupe du monde et montrer que je valais le coup.
J’avais donc deux fois plus de pression sur les épaules avec le fait que la course soit chez moi.
J’ai réussi à faire abstraction de tout ça et réaliser une superbe course. Les conditions étaient pas faciles avec une neige lustrée et dure, au sommet de la bosse j’avais l’Allemand Simon Schemp dans les skis et je savais qu’il n’allait pas me revoir dans la descente (rires)…
Photo : Nordic Magazine