Biathlon : dix-sept places de gagnées pour Antonin Guigonnat
Parti vingt-cinquième de la poursuite de la coupe du monde de biathlon du Grand-Bornand (Haute-Savoie), Antonin Guigonnat a terminé huitième malgré un 16/20. Porté par des skis supersoniques sur la glace bornandine, il signe son meilleur résultat de l’hiver et se qualifie pour la mass-start dominicale. Il se confie à Nordic Magazine.
- Vous remontez beaucoup de places ce samedi : comment avez-vous vécu votre course ?
Ce n’est pas tous les jours qu’on part vingt-cinquième et qu’on finit huitième avec quatre tours de pénalité. Ce sont des conditions extraordinaires, avec un départ décalé de quinze minutes, des officiels sur la piste avec des râteaux partout, du sel pour essayer de casser la glace… Les conditions de neige étaient très particulières !
- Vous réalisez le troisième temps de ski dans ces conditions, expliquez-nous…
Il y a une marque de ski qui n’a pas marché du tout. Les miens marchaient très bien donc cela s’est bien passé. J’ai également des qualités pour tenir debout sur des skis de fond donc j’en ai profité ! Je me suis vraiment fait plaisir en ski, ou en patins, je ne sais pas comment on peut appeler cela [rires].
- Le public vous a-t-il galvanisé sur la piste ?
C’était vraiment de l’euphorie ! Dès le début, j’ai senti que je pouvais doubler du monde, faire des intérieurs, des extérieurs… Le public me voyait passer beaucoup de monde et je me suis vraiment senti porté. J’ai pu me mettre dans le rouge du début à la fin et je n’ai pas vraiment senti de fatigue. C’était excellent.
- C’est votre premier top 10 de la saison : est-ce une satisfaction ?
Je savais qu’il fallait que je remonte des places pour grappiller des places au général et être sûr de faire la mass-start. C’est chose faite, cela fait plaisir. J’espère pour tout le monde que la piste sera moins glacée. Mais si elle est dans le même état, je vais encore pouvoir me faire plaisir. Il faut juste que je fasse basculer un peu plus de cibles et cela peut faire une belle course.
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