Biathlon : l’IBU plus sévère sur le pas de tir
Le 8 janvier dernier, lors du relais mixte de la coupe du monde de biathlon de Pokljuka (Slovénie) gagné par la France, une scène avait retenu l’attention des suiveurs du circuit planétaire : celle du Belge Thierry Langer, sur son tir debout, retournant sa carabine pour souffler dans le canon. Même s’il avait ouvert la culasse et sécurisé son arme, le geste du natif de Malmedy (Belgique) avait ouvert un débat : celui du renforcement des règles de sécurité sur le pas de tir.
« C’est un problème croissant, expliquait effectivement à l’époque le Norvégien Ola Lunde, expert pour la NRK. De plus en plus d’athlètes font ce genre de choses et ce n’est pas bon. Cela met des vies en danger. » Ainsi, cet été, l’Union internationale de biathlon (IBU) a décidé d’apporter une clarification aux règles strictes déjà existantes pour bannir ce genre de geste.
« Des images difficiles à accepter »
« Ce sont des images difficiles à accepter et qui peuvent choquer que l’on ne doit pas voir, confirme Christophe Vassallo, membre du comité technique de l’IBU, à Nordic Magazine. Les règles en matière de sécurité au tir sont pourtant nombreuses, claires et, pour la plupart, entraînent une disqualification en cas de non-respect. Nous rencontrons cependant parfois des comportements qui nous obligent à soit les renforcer, soit les clarifier. On a donc renforcé notre arsenal et, maintenant, un tel geste est clairement interdit, ce qui doit faciliter le travail du jury dans sa prise décision. »
Et de préciser que si un athlète est embêté sur le champ de tir avec son arme, comme pour tout autre problème, il devra obligatoirement lever la main pour demander l’assistance d’un officiel.
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