Biathlon : Ingrid Landmark Tandrevold à la tête de l’équipe nationale de Norvège
En perdant Tiril Eckhoff et Marte Olsbu Roeiseland à la fin de l’hiver dernier, l’équipe nationale norvégienne a laissé de côté tout un pan de sa glorieuse histoire. Les deux biathlètes pèsent effectivement cinq titres olympiques, deux gros globes de cristal, vingt-trois médailles d’or mondial ou quarante-six victoires individuelles en coupe du monde. Bref, ce sont deux superstars de la discipline qui ont remisé la carabine au placard.
Ainsi, leur ancienne coéquipière Ingrid Landmark Tandrevold, 27 ans, est devenue l’unique leader du groupe féminin. Accompagnée par Karoline Knotten, Ida Lien, Ragnhild Femsteinevik, Emilie Kalkenberg, Juni Arnekleiv ou encore la très prometteuse Maren Kirkeeide, la native de Bærum (Norvège) ne souhaite cependant pas endosser de prime abord ce costume de porte-drapeau.
« J’ai reçu beaucoup de questions pour savoir si c’est moi qui devais mener l’équipe maintenant que les deux sont parties, explique-t-elle dans les colonnes de Dagbladet. Je pense que cela continuera en début de saison, mais j’espère et je crois qu’il y en aura d’autres qui prendront ce rôle. »
« Nous ne serons pas les grandes favorites des relais »
Cet été, Ingrid Landmark Tandrevold n’a pas ailleurs pas pu s’entraîner totalement comme elle l’aurait voulu. La faute à une maladie qui l’a notamment empêché de participer, en septembre, aux championnats nationaux d’été. « Les choses ne se sont pas déroulées sans heurts, indique la double vice championne du monde en titre de la mass-start. Je n’ai pas eu de chance avec ma santé et je n’ai pas pu réaliser toutes les séances dont j’avais besoin pour être en forme en novembre. »
Et d’annoncer qu’elle ne devrait pas impressionner son monde ce week-end lors des courses d’ouverture de Sjusjøen (Norvège).
Concernant la saison à venir, la Norvégienne avoue que le collectif du royaume scandinave ne sera pas aussi fort que précédemment : « Ce n’est pas un secret ni être sur la défensive de dire que nous ne serons pas les grandes favorites des relais comme nous l’avons été dans le passé. »
Alors que la France, à l’Allemagne, la Suède ou l’Italie semblent posséder des collectifs plus denses et homogènes, la Norvège va donc devoir cravacher pour retrouver les sommets du biathlon mondial en relais. Pour cela, elle devra compter sur une grande Ingrid Landmark Tandrevold.
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