Dorothea Wierer met fin à 39 courses sans victoire
Dimanche, lors de la mass-start d’Antholz (Italie), Dorothea Wierer s’est imposée devant Dzinara Alimbekava et Anaïs Chevalier-Bouchet. L’Italienne met ainsi fin à 39 courses sans victoire à l’occasion de la dernière course avant Pékin 2022. « Si je dois être honnête, je ne pensais pas gagner à nouveau », a-t-elle réagi sur l’antenne de la Chaîne L’Equipe.
La dernière fois qu’elle était montée sur la plus haute marche du podium, c’était lors de l’individuel de de Kontiolahti (Finlande), première compétition de la saison 2020/2021.
Ce succès permet à Dorothea Wierer de récupérer le dossard rouge. « La forme olympique », s’enthousiasme notre confrère Fondo Italia.
Cette semaine, dans un entretien accordé au journal catholique L’Avvenire, la jeune femme, 32 ans le 3 avril, a indiqué quelle allait être la suite du programme avant les Jeux olympiques de Pékin. « Je vais m’enfermer cinq jours chez moi, sans m’autoriser aucun divertissement extérieur », a-t-elle annoncé. Les Italiens partiront pour la Chine le samedi 29 janvier.
Dorothea Wierer se dit plutôt sereine. Que les courses se déroulent l’après-midi lui conviennent bien car, note-t-elle, il n’y aura pas trop à s’adapter au nouveau fuseau horaire. Quant à l’altitude, elle lui va bien. Elle retrouvera en effet les conditions d’Antholz. « On ne connaît pas la piste car on ne l’a jamais vue, mais on pourra la tester avant » ajoute-t-elle.
La Transalpine se verrait bien rentrer au pays avec une médaille olympique individuelle. Jusqu’ici, à Sochi (Russie) puis à Pyeongchang (Corée du Sud), elle n’a pu décrocher le bronze que dans le relais mixte.
A lire aussi
Les cinq dernières infos
- Justyna Kowalczyk termine 5e de sa première compétition de biathlon
- Emploi : entraîneur de tir et technicien ski nordique pour la FFH
- Saut à ski : Alexander Stoeckl reste en Norvège
- Vu de Norge #365 : Maren Lundby craint de ne pas être au niveau
- Ski de fond : Alexander Bolshunov poursuit sa préparation « en tenant compte des erreurs du passé »