Biathlon : Quentin Fillon-Maillet encore en difficulté face aux cibles
Dix-neuvième ce dimanche sur la mass-start de clôture des compétitions masculines de la coupe du monde de biathlon organisée au Grand-Bornand (Haute-Savoie), Quentin Fillon-Maillet a une nouvelle fois vécu une journée compliquée derrière sa carabine.
Auteure d’un timide 15/20 face aux cibles, le Jurassien n’a jamais été en mesure de jouer à l’avant de la course. En zone mixte, le tricolore est revenu sur sa semaine bornandine où ses difficultés au tir lui ont empêché de pleinement s’exprimer.
- Après votre frustration suite à votre 13/20 au tir sur la poursuite, avez-vous ressenti quelque chose sur celui de la mass-start ?
On a bien discuté hier avec Jean-Pierre [Amat] pour émettre des hypothèses et éclaircir la chose. Mais c’est difficile à dire car, si on rentre dans le côté technique, les balles qui rentrent sont bien dedans et les balles sorties sont juste au bord. Il y a une certaine instabilité et on a parlé de crispation mais aujourd’hui, je n’avais pas l’impression de l’être.

- Arrivez-vous à analyser le tir du jour ?
Il y a trois fautes au couché et c’est difficile à analyser. C’est difficile car je ne comprends pas la problématique. Travailler sur quelque chose dont nous ne sommes pas sûrs n’est pas évident.
« Physiquement, il y a des choses intéressantes et j’ai pris plaisir à courir ici »Quentin Fillon-Maillet à Nordic Magazine
- Quel est le bilan de votre semaine en Haute-Savoie ?
C’était une semaine compliquée au niveau du tir. Physiquement, il y a des choses intéressantes et j’ai pris plaisir à courir ici. C’est ça qui me donne le sourire car les résultats étaient bien en dessous de ce que j’espère. On va rentrer deux semaines à la maison pour se ressourcer un peu. J’ai été parfois plus usé au mois de décembre dans ma carrière. Je vais vite reprendre la voix de l’entraînement et trouver des solutions sur mon tir qui ne me paraissent pas très loin. La difficulté, c’est qu’à l’entraînement, nous ne sommes pas dans les mêmes conditions qu’en course.

- De ne pas trouver la solution vous inquiète-t-il ?
Cela ne m’inquiète pas mais c’est pénible car je m’investis beaucoup dans ce sport et quand cela ne paie pas au moment voulu, c’est un peu rageant. C’est la dure loi du tir en biathlon qui est très aléatoire. D’être prêt physiquement et mentalement ne nous garantit pas de réussir.
(Avec Florian Burgaud au Grand-Bornand)
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