Justine Braisaz : « J’écoute vraiment mon corps, mes sensations, ma tête »
Engagée en coupe du monde de biathlon depuis décembre 2014, la Savoyarde Justine Braisaz, 25 ans, avait besoin de travailler sur sa fraîcheur mentale et physique cet été. Un été important puisque précédant le rendez-vous olympique de Pékin 2022. « J’ai ajouté une réflexion autour de la récupération et de la fraîcheur, explique-t-elle à Nordic Magazine. Je sens que c’est quelque chose dont j’avais besoin après quasiment sept années en coupe du monde. »
Questionnée sur le visage que prend ce nouveau travail, la biathlète d’Hauteluce indique tout simplement qu’il s’agit de prendre « un peu plus de repos » qu’à l’accoutumée. « Je suis quelqu’un qui a fait beaucoup d’heures et qui est arrivée sur la coupe du monde très jeune. Je sens que j’ai ce besoin de diminuer tout cela depuis quelques saisons », précise-t-elle.
Les Jeux olympiques en ligne de mire
« Pour les Jeux, je me dis que c’est le moment de vraiment être dispo et fraîche tant physiquement que mentalement pour le mois de février après les sélections que j’espère positives de décembre et janvier », ajoute Justine Braisaz qui avoue avoir les Jeux de Pékin 2022 « en ligne de mire » depuis le mois de mai. « J’écoute vraiment mon corps, mes sensations et ma tête. Je pense qu’on a fait du bon boulot cet été », reprend la Savoyarde victorieuse à deux reprises en coupe du monde.
En plus du travail sur la fraîcheur, Justine Braisaz a passé une grande part de son été sur son tir, le point noir des dernières années. « Je pense avoir exploré énormément de voies techniques sur le tir et, aujourd’hui, je suis beaucoup plus dans la démarche de l’instinct, de laisser s’exprimer la gestuelle, décrit-elle. Il y a une grosse part psychologique au niveau du tir, hyper personnelle. Chacun a son histoire et moi la mienne j’ai essayé de la comprendre et de l’apprivoiser. Cela a pris et cela prend encore du temps parce que c’est une démarche continue. »
Avec tout cela la Hautelucienne espère être suffisamment armée pour entamer la saison 2021/2022 dans les meilleures conditions dans quelques semaines à Östersund (Suède). « J’espère que le travail de récupération va accroître les bénéfices du travail réalisé cet été », termine-t-elle.
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