Biathlon : « Un vrai changement et une plus-value », estime Cyril Burdet
Depuis le début de la préparation estivale, lancée il y a un petit mois du côté de La Féclaz (Savoie), l’équipe de France féminine de biathlon expérimente un nouveau fonctionnement avec deux coachs de tir : Jean-Paul Giachino et Patrick Favre, qui rebondit rapidement après son départ forcé du groupe masculin.
« Avoir deux coachs de tir est un vrai changement et une plus-value, estime Cyril Burdet, responsable du collectif féminin depuis le printemps 2022, pour Nordic Magazine. Etre deux derrière la jumelle permet notamment d’avoir plus d’attention sur chacune des biathlètes et des discours complémentaires pour une meilleure compréhension. L’enjeu est d’utiliser cette richesse sans que ce soit une problématique. »
Une aide de plus pour le groupe
L’arrivée du technicien Patrick Favre en complément du consensuel et expérimenté Jean-Paul Giachino est d’ailleurs bien accueillie par les membres du groupe. « Cela apporte de la nouveauté, se réjouit notamment la Dauphinoise Chloé Chevalier. L’expertise de Patrick [Favre] est la bienvenue, c’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et que je suis très heureuse de découvrir dans le travail. Je suis sûre qu’il va nous aider à progresser. »
De plus, Patrick Favre n’est pas un inconnu pour les Françaises puisqu’il lui arrivait, lorsqu’il s’occupait des garçons, de leur donner des conseils. Ainsi, la Bressaude Paula Botet disait dès l’année passée qu’elle aurait voulu travailler avec l’Aostien. Son vœu ayant été exhaussé elle est elle aussi satisfaite de cette arrivée : « C’est quelqu’un d’assez calme, comme Polo [le surnom de Jean-Paul Giachino, NDLR]. Ils vont bien ensemble. »
Patrick Favre, « la boîte à outils supplémentaire » de Caroline Colombo
Dans le fonctionnement du duo, c’est toujours Jean-Paul Giachino qui est le référent et responsable de la stratégie tandis que « Patrick Favre arrive en supplément », révèle Cyril Burdet. « L’idée est de trouver, avec cette nouvelle configuration de groupe, comment optimiser nos ressources et moyens humains pour être au service des projets de performance des athlètes », complète le Savoyard.
Pour Caroline Colombo, qui « aime bien avoir tous les outils à disposition pour apprendre », le recrutement de l’Italien s’apparente à la mise à disposition d’« une boîte à outils supplémentaire ». « Cela permet de ne pas se restreindre sur certaines choses, continue la Meuthiarde. Patrick [Favre] a plus un bagage technique et Jean-Paul [Giachino] est plus axé sur le très mental et les fondamentaux. Dans mon fonctionnement, j’ai besoin de comprendre comme cela marche et, c’est là-dedans que Patrick [Favre] m’aide. »
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