- Dans quel état d’esprit étiez-vous au départ de votre première course internationale de la saison jeudi ?
Cela faisait vraiment plaisir de retrouver les compétitions officielles, la confrontation avec les autres nations. Même si on a fait des chronos de sélection, ce n’est pas pareil. Ca commençait à vraiment se faire attendre. J’avais vraiment hâte ! Il y avait beaucoup d’attentes sur la première course de jeudi. Peut-être même un peu trop. Sur mon sprint de jeudi, ce n’est pas une mauvaise course (elle termine 27e avec un 8/10, ndlr), mais c’est moyen. Le tir était moyen, le ski aussi donc le résultat ne pouvait pas être autre. J’ai peut-être voulu trop bien faire, j’en ai oublié l’essentiel. Maintenant, ça m’a montré que je n’étais pas non plus à des années-lumière des autres. Sur les skis il fallait relancer la machine , le fait de ne pas avoir fait beaucoup de courses sur le mois de décembre, ça change les choses aussi !
- Quelles sont les conditions à Arber ?
Nous avons de vrais conditions hivernales avec du froid et un peu de neige chaque jour. Pour l’instant nous n’avons pas encore vu le soleil ! Les conditions de neige restent bonnes malgré tout. Jeudi sur le premier sprint, il a neigé avant la course puis ça c’est arrêté donc la neige a lustré et la glisse n’était pas trop mal.
- Et samedi, vous faites une course pleine pour décrocher votre tout premier podium en IBU Cup
Oui, après mon sprint de jeudi, je voulais vraiment faire les choses à 100% pour ne pas avoir de regrets. Sur les skis samedi les conditions étaient un peu plus compliquées que jeudi, avec la neige tombante, donc c’était difficile de vraiment savoir se situer, mais j’avais la sensation d’être mieux sur les skis, même si ça glissait sans doute moins bien. J’ai vraiment tout donné sur la piste, je ne pouvais pas donner plus !
Et au tir, j’arrive à sortir le 10/10, et vraiment je l’attendais celui-là !
- La saison est fortement perturbée par le coronavirus, les tests sont fréquents, les protocoles stricts comment appréhendez-vous ces nouveautés ?
Ca rajoute un peu de pression, surtout pour le premier test que l’on fait à la maison. Cela rajoute un peu d’angoisse, on évite de voir du monde mais on ne peut pas se couper du monde non plus, donc on fait un peu plus attention et on espère toujours que le test sera négatif pour pouvoir partir. Après une fois sur place, nous faisons des tests tous les trois jours. Moi j’essaye de m’en détacher complétement, je prends cela comme une routine, ça fait parti de la compétition maintenant, comme tester ses skis ou s’échauffer. Nous sommes déjà tellement heureux de pouvoir faire des compétitions dans ce contexte compliqué qu’on s’y plie.
Pour lancer le relais ce dimanche
Après ce joli podium, la haut-savoyarde sera alignée en première relayeuse sur le premier relais de la saison, ce dimanche (lire la liste de départ ici). Elle fera équipe avec Paula Botet, Gilonne Guigonnat et Lou Jeanmonnot, rendez-vous dès 11h00 pour ce relais dames.
Le palmarès de Camille Bened
- Triple championne du monde junior (relais 2018, relais 2019, relais 2020)
- Double championne d’Europe junior (individuel, sprint 2019)
- Troisième du classement général de la Junior Cup 2018 et 2019
- Triple médaillée au FOJE (or en sprint, bronze en poursuite, argent en relais mixte)
- Neuf titres de championne de France
- Ski nordique : Emilie Bulle, Yan Belorgey ou encore Marie Dorin-Habert… les nordiques en nombre sur l’Ultra-Trail du Vercors
- Biathlon : après son passage à Annecy, Ingrid Landmark Tandrevold prépare les championnats du monde de février 2025 à Lenzerheide
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