Biathlon : « J’ai eu l’impression de changer complètement de manière de fonctionner avec l’arrivée de Cyril Burdet », explique Caroline Colombo
Depuis la fin du printemps, l’équipe de France féminine de biathlon n’est plus entraînée par Frédéric Jean. Après un bail de quatre ans, il a cédé la place à Cyril Burdet, qui a notamment permis au fondeur Richard Jouve de décrocher le globe de cristal du sprint.
Apportant ses innombrables connaissances venues du ski de fond, Cyril Burdet a logiquement dû adapter ses séances pour les faire correspondre aux demandes et attentes de ses nouvelles élèves biathlètes. « Il y a beaucoup de choses qui changent par rapport à mon ancien poste », confirme-t-il à Nordic Magazine. Mais, rapidement, il a pris ses marques et changé les habitudes des Bleues.
Anaïs Chevalier-Bouchet a été « bousculée »
« Dans la façon de s’entraîner, on a fait plus d’intenses que les années d’avant, explique par exemple la Bressaude Paula Botet. J’ai beaucoup aimé cela. » « C’était un très bel été, embraye Caroline Colombo. J’ai eu l’impression de changer complètement de manière de fonctionner avec l’arrivée de Cyril. C’était très enrichissant et super sympa. Je n’ai pas vu l’été passer ! » C’est dire si le Savoyard a conquis son nouvel auditoire.
« Ce qui a changé, surtout, c’est l’approche psychologique et le management centré un peu plus individuellement sur chacune d’entre nous, explique pour sa part la Dauphinoise Chloé Chevalier. On voit qu’il a l’expérience en sprint parce qu’il nous parle beaucoup de stratégie et de gestion de l’effort. Son passé d’entraîneur de ski de fond nous apporte énormément là-dedans. »
D’un point de vue technique sur les skis, Cyril Burdet s’est attelé à faire bouger les choses chez chacune de ses biathlètes. « Il a un œil nouveau sur ce point », estime Julia Simon, très pointilleuse dans ce domaine. « Cela faisait des années que j’avais du mal à changer ma technique en pas de montée et, lui, il m’a fait changer cela. Je sens que j’ai progressé », se réjouit Paula Botet.
Anaïs Chevalier-Bouchet, qui voulait être « bousculée », a été servie. « C’était hyper constructif », se réjouit la double médaillée olympique.
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