Biathlon : des biathlètes françaises motivées par la coupe du monde bornandine
Justine Braisaz : « Je pense être prête »
« Faire un Grand-Bornand sans spectateurs, cela aurait été triste. L’ambiance, c’est ce qui fait la grandeur et la beauté de cet événement. Je pense être prête. Le public nous donne une énergie positive et bénéfique sur la piste et au tir. Il faudra se préparer à ce que cela fasse du bruit. Jusqu’à présent, cela ne m’a pas trop gêné, je suis quelqu’un qui a plutôt des bouchons au tir ! »
Anaïs Chevalier : « Beaucoup d’envie et d’ambition »
« Cela fait plaisir de revenir au Grand-Bornand ! Pour moi, cela fait plus longtemps que les autres [elle était absente en 2019, NDLR]… Je suis contente de retrouver un site en France, surtout avec du public. Je crois que cela va être une belle fête, surtout avec le temps prévu ! J’aborde ce rendez-vous avec beaucoup d’envie et d’ambition. Je suis sur un état de forme encore assez correct. 80% des courses se sont bien passées pour moi depuis le début de la saison, donc je sais que cela se passera bien si je suis toute là au bon moment. Mais il faudra prendre le bruit du public en compte, c’est la petite inconnue ! »
Caroline Colombo : « Une atmosphère énergisante »
« J’ai des résultats en dents de scie depuis mon retour en coupe du monde (à Östersund début décembre, NDLR]. J’espère stabiliser tout cela sur une pente haute ! J’ai tellement hâte d’y être, cela va être fou. Je me rappelle, il y a deux ans, je ne m’entendais pas respirer, je ne sentais pas mes jambes piquer… Il y a vraiment une atmosphère énergisante. C’est vraiment fou et il y a autant de drapeaux made in Jura que de Haute-Savoie [rires] ! J’aurais besoin de prendre l’énergie du public. Je ne suis pas attendue, je ne suis pas la leader du groupe. Je n’ai pas de pression et, si cela se passe bien, ce sera chouette. Mais, quoi qu’il arrive, ce ne sera que du positif. »
Anaïs Bescond : « Rendre la meilleure copie possible »
« Je me sens bien ! J’ai eu de bonnes sensations sur les skis en Suède et en Autriche. Là, je suis un peu ennuyée parce que je suis enrhumée… Mais je vais quand même prendre mon dossard et faire de mon mieux, comme d’habitude. J’ai envie de bien faire. Je sais que je peux faire de belles courses, donc mon objectif sera d’entrer dans le top 15. J’ai déjà prouvé cette saison que je pouvais le faire. Aller prendre des fleurs à la maison, ce serait vraiment super. Tout cela passera par un bon tir, c’est incontournable pour moi. Je vais partir le couteau entre les dents et surtout ne rien lâcher pour rendre la meilleure copie possible ! »
Chloé Chevalier : « Il y a un petit truc en plus ici : la motivation et le plaisir »
« Tout est réuni pour que ce soit une très belle semaine ! Cela fait longtemps qu’on n’a pas vu le public. On passe du huis clos d’Hochfilzen à des milliers de personnes ici… Cela va nous faire bizarre mais aussi plaisir. Il y a un petit truc en plus ici, c’est de la motivation et du plaisir ! Au Grand-Bornand, j’espère être plus régulière dans mes résultats et mon état d’esprit derrière la carabine parce que j’ai encore du mal à gérer mes émotions en compétition. C’est le point sur lequel je dois m’améliorer. Il faut, tout simplement, que je me fasse confiance en trouvant le petit déclic mental. »
Julia Simon : « Faire basculer ce petit quelque chose du bon côté »
« Il y a des hauts et des bas dans mon début de saison, tout n’est donc pas à jeter. Il y a de bonnes choses à l’entraînement. J’essaye de continuer là-dedans et de cogiter le moins possible en restant dans des choses simples comme me concentrer sur ma visée. Il faut regarder vers l’avant parce que je ne peux plus du tout avoir de prise sur e qu’il s’est passé ces dernières semaines. Psychologiquement, c’est compliqué en ce moment parce que j’avais l’impression d’avoir passé des caps cet été. Dans mes sensations, je me sens plus forte en ski et plus calme en tir. C’est donc compliqué de ne pas trouver de réponses à tout cela. Je pense que cela se joue à pas grand-chose. J’espère pouvoir faire basculer ce petit quelque chose du bon côté ici au Grand-Bornand. »
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