Biathlon : les ambitions des biathlètes français pour cette semaine bornandine
Eric Perrot : « Hâte de plonger dans le grand bain »
« Je n’ai pas l’habitude du public, et c’est la spécificité de ce site. Je vais juste prendre plaisir à disputer cette belle coupe du monde ! J’espère être sur la piste samedi et dimanche aussi, ce sont trois courses que j’ai cochées, pas seulement ce sprint. Je ne me fixe pas de limites en matière de performance. Je vais tout donner et être offensif. On verra bien ce que cela donnera. Je continue à franchir les étapes petit à petit, les points, la semaine dernière à Hochfilzen, c’en était une autre. Ensuite, ce sera le top 30, le top 20 et encore mieux. Cela va être génial ! J’ai vraiment hâte de prendre le départ et de plonger dans le grand bain. »
Simon Desthieux : « Une parenthèse dans la saison »
« Beaucoup de choses nous ont manquées l’an passé. Là, on retrouve tout ! Je le vois carrément comme une parenthèse dans la saison. Tout est accentué. Il y a beaucoup plus de sollicitations et de stress pour nous. Mais c’est du bon stress parce qu’on a envie de bien faire. J’aborde cette semaine différemment des autres aussi parce que c’est une quatrième semaine. Il y a l’envie de rentrer à la maison, de lâcher le biathlon parce que cela fait un moment qu’on est à fond. Il faut tenir bon avant de pouvoir souffler. Mais il y a de très belles choses à faire ici. L’ambiance et l’atmosphère globale aident à garder la motivation ! »
Quentin Fillon-Maillet : « Ne pas me laisser distraire par le public »
« On attendait cette semaine avec impatience ! C’est un peu le pèlerinage du supporter français ici. C’est un moment de plaisir de partager cela avec eux. On va enchaîner trois jours d’affilée avec, samedi et dimanche, une poursuite et une mass-start. Ce ne sera pas un problème pour moi parce que j’aime enchaîner, je ne suis pas inquiet ! Il faudra être malin sur la piste et surveiller les adversaires étrangers de près, notamment Sebastian Samuelsson et Vetle Sjaastad Christiansen. Mais mon premier adversaire, cela reste moi-même. L’objectif, comme la semaine passée qui m’a mis en confiance, est de bien rester sur mon effort sans me laisser distraire par le public. »
Fabien Claude : « Une source de motivation en plus »
« La présence du public, c’est vraiment une source de motivation en plus. On a envie de partager cela avec eux et de briller à la maison. C’est royal d’avoir cette étape-là ! Après, cela peut être à double tranchant, notamment au niveau du tir. On le sait, c’est la règle du jeu, mais cela peut aussi nous booster dans un dernier tour ou un dernier tir. Je n’ai pas la peur de rater parce que chaque course est différente. On a tous envie de performer ici, mais il n’y aura qu’un gagnant à la fin. C’est une semaine à part, encore plus dans ces temps de coronavirus. C’est une réelle chance d’avoir une coupe du monde comme avant avec une telle ferveur ! »
Antonin Guigonnat : « Une semaine incroyable »
« L’avantage du public qui est là en masse peut très vite être un élément perturbateur, mais, en général, cela est quelque chose qui me pousse ! C’est quelque chose qui peut me transcender si je suis dans un bon jour au niveau des émotions. Cela va être une semaine incroyable que je vienne à faire un bon résultat ou non. »
Emilien Jacquelin : « Il va falloir en profiter pleinement »
« Personnellement, c’est pour cela, cette communion avec le public, que je fais du sport de haut niveau. C’est ce que j’aime, je trouve cela chouette. C’est bien de pouvoir partager avec tout ceux qui nous suivent l’hiver. Sportivement, je veux essayé d’être régulier sur les skis et de continuer le travail mis en place sur le pas de tir depuis le début de la saison. J’ai envie de faire les courses à 100% et de donner tout ce que je peux. Je suis concentré sur la manière donc prendre un maillot jaune juste pour le porter sur une course, même si ce serait incroyable, je n’en veux pas forcément… Ce qui compte, c’est de l’avoir à Paris, pas dans les Alpes ou les Pyrénées ! Si je peux aller le chercher, tant mieux, mais si cela ne se fait pas, tant pis. Je veux bien terminer ce mois de décembre pour emmagasiner le plus d’informations positives avant janvier et février. Cela va être une belle fête, il va falloir en profiter pleinement. »
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