Biathlon : attirer les fédérations nationales aux Mondiaux d’été
En début de semaine, l’Union internationale de biathlon a annoncé la création, en 2023, d’une série d’épreuves estivales coordonnées comprenant le Blink Festival norvégien, le Martin Fourcade Nordic Festival annécien ainsi que les championnats du monde de biathlon d’été.
Si cette coopération a été voulue, c’est dans un but bien précis et avoué : développer le biathlon tout au long de l’année et, notamment, l’été, à un moment où il n’y a pas de neige sur les pistes. « Il n’est pas encore défini comment exactement cela sera fait et dans quel format », explique l’IBU à Nordic Magazine par la voix de Christian Winkler, directeur de la communication de l’instance.
« L’idée est bien de lier les épreuves est d’encourager les fédérations nationales et les athlètes à participer aux trois ou à la plupart des épreuves », continue-t-il. Ainsi, on comprend que la création de ce circuit estival a pour objectif de booster la participation aux Mondiaux d’été de biathlon, historiquement boudés par les nations majeures du biathlon, à la différence, notamment, des pays de l’Est, toujours prompts à remporter des médailles internationales.
La France n’y va quasiment jamais
« Pour préparer cet événement correctement, il y a un très gros travail à effectuer. On n’a tout simplement pas ce temps-là à consacrer à cette compétition qui ne représente pas un objectif pour nous, indiquait à Nordic Magazine Stéphane Bouthiaux, patron du biathlon à la FFS, en août dernier. Tout cela n’est pas très compatible avec la saison d’hiver, ce ne serait pas payant. »
Ainsi, avec ce nouveau circuit, la France, la Norvège, la Suède, l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne ou encore la Finlande pourraient être poussées à engager des biathlètes sur la compétition estivale phare de l’IBU.
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