Biathlon : début de Mondiaux en fanfare pour l’équipe de France
Mercredi après-midi, l’équipe de France de biathlon, pour la première course des Mondiaux d’Oberhof (Allemagne), a renoué avec le podium sur le relais mixte. Absents du top 3 dans l’exercice depuis 2017, les Bleus ont effectivement terminé troisième de la course derrière la Norvège, titrée, et l’Italie, argentée. Une breloque bronzée qui faisait logique plaisir au staff tricolore juste avant la remise officielle des médailles.
« C’est sûr que c’est toujours mieux de commencer les Mondiaux avec un résultat comme celui-là, se réjouissait notamment Stéphane Bouthiaux, directeur des équipes de France de biathlon, pour Nordic Magazine. Sur la manière, cela nous laisse un petit peu sur notre faim parce que la porte était grande ouverte [avec le premier relais manqué de la Norvège, NDLR] pour faire mieux et on n’a pas su la saisir. Mais il y a plein de choses positives à retirer de cette course. Cela lance très bien les Mondiaux. »
« Entre cinq et sept médailles »
Cyril Burdet, le coach physique du groupe féminin, était sur la même longueur d’onde, surtout que Julia Simon et Anaïs Chevalier-Bouchet ont livré de solides partitions pour leur première sortie thuringeoise.
« Je suis vraiment satisfait de cette ouverture des Mondiaux, lançait à son tour le Savoyard. Julia [Simon] a été excellente en signant une performance de haut niveau que ce soit sur les skis ou au tir. Elle s’est amusée et a mis la pression sur ses adversaires au debout. Anaïs [Chevalier-Bouchet], parfait au tir, a par contre eu plus de mal sur les skis. J’ai eu l’impression qu’elle était dans un faux rythme. Finir cette course sur une médaille, cela lance forcément bien les Mondiaux. »
Parmi les enseignements à tirer de ce galop d’essai, la difficulté de la piste de l’Arena am Rennsteig, alors même qu’était empruntée l’une des boucles les plus faciles du stade, a été confirmée en course. « C’est une piste exigeante physiquement qui va faire des gros écarts sur les skis, indiquait Cyril Burdet. Il va falloir avoir [tout au long de la quinzaine] une intelligence dans la gestion de l’effort. »
Cette médaille de bronze, enfin, montre que les Français sont dans le coup pour accrocher plusieurs podiums au cours de ces championnats du monde allemands. « Même si on ne sait pas ce qui nous attend, on devrait pouvoir se situer entre cinq et sept médailles », espérait Stéphane Bouthiaux mercredi soir. Il en reste encore trente-trois à distribuer dans la forêt de Thuringe.
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