Biathlon : un tir debout défaillant pour Quentin Fillon-Maillet
Jeudi après-midi, le Jurassien Quentin Fillon-Maillet retrouvait la compétition à l’occasion de l’individuel court de la coupe du monde de biathlon d’Antholz (Italie). Forfait dimanche dernier sur la poursuite de Ruhpolding (Allemagne) pour se refaire la cerise, le Grandvallier s’est plutôt montré à son affaire sur les pistes italiennes. Neuvième chrono à moins de 50 secondes du meilleur temps signé par Johannes Dale-Skjevdal, il a effectivement rassuré sur ce plan-là.
Malheureusement, c’est le tir qui pêchait pour Quentin Fillon-Maillet, seulement vingt-huitième à 15/20 à l’arrivée. Le tout en ratant trois cibles sur un premier tir debout semble-t-il trop engagé.
« C’est à l’image de mon début de saison. A chaque fois, il y a des choses très intéressantes, mais c’est une construction à 100 % qui me permettra d’aller chercher des podiums ou une victoire. C’est dur parce que je suis dans une de mes meilleures formes depuis le début de la saison et ça ne joue pas devant, regrettait-il ensuite en zone mixte au micro de Nordic Magazine. Johannes [Thingnes Boe] a montré la voie là-dessus avec un gros temps de ski et un score parfait sur le tir. Il faut que j’aille chercher cela. »
« J’essaye de trouver des solutions. »
Pour expliquer ses erreurs au tir, le douanier de Saint-Laurent-en-Grandvaux (Jura) ne souhaite cependant pas mettre en avant un problème de confiance.
« Depuis deux ans, j’ai peut-être un peu déconstruit mon tir en bossant des choses à l’entraînement qui ont très bien marché, mais qui n’étaient pas forcément compatibles avec un tir de compétition. Je pense que j’ai fait mon meilleur été en termes de statistiques de tir, mais dès qu’on met de l’effort, on rajoute de l’essoufflement, un manque de lucidité, des bougées plus amplifiées au moment du tir et ça n’a pas été compatible, préfère-t-il répondre. Je dois reconstruire quelque chose qui est plus proche de la compétition. J’essaye de trouver des solutions. »
Finalement, Quentin Fillon-Maillet retient de cette première journée italienne sa bonne forme physique et des tirs couché bien centrés. « Je suis content de retrouver des repères là-dessus », terminait-il alors qu’il ne savait pas si son samedi allait être animée d’une participation à une des deux épreuves mixtes du programme.
(Avec Pablo Henriques, à Antholz)
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