Biathlon : le Suédois est en apprentissage
La fin de la saison a procuré de sacrées émotions à Sebastian Samuelsson. Après avoir offert à la Suède le titre mondial sur le relais, le biathlète est retourné aux côtés de sa compagne pour la naissance de leur fille Elsa. Depuis, le Suédois compose avec son rôle de papa et sa carrière professionnelle.
Si le monde sportif n’a que peu de secrets, c’est une tout autre chose pour celui de la paternité, comme il l’a révélé dans une interview pour Expressen : « Au départ, on essaye de se préparer, mais c’est indescriptible, on ne peut pas imaginer. C’est un rôle fantastique et j’apprends chaque jour. Je n’avais jamais changé de couche auparavant, maintenant, c’est une habitude ».
Mais comme lors de tous les apprentissages, le biathlète de 27 ans a connu quelques moments de troubles. « Je me suis vite ridiculisé. Un soir, elle était inconsolable, alors j’ai essayé de sortir pour essayer de la calmer, mais j’ai déclenché l’alarme et toute la maison s’est mise à sonner » raconte le champion olympique. Comme tous les parents, le Suédois a eu tendance à paniquer lors des premiers jours : « Normalement, je suis assez détendu, mais les premières semaines, j’allais vérifier si elle respirait bien durant son sommeil ».
La paternité comme force ?
Force vive du biathlon suédois, le natif de Katrineholm (Suède) pense que la naissance de sa fille va lui donner une nouvelle source de motivation lorsqu’il aura repris la compétition : « Beaucoup m’ont dit que l’année prochaine ne serait pas bonne, que je ferai de mauvais résultats, mais après cette période, je risque d’être vraiment très dangereux ».
De plus en plus à l’aise dans sa nouvelle vie, Sebastian Samuelsson a repris l’entraînement, il s’est même prêté au jeu des caméras en révélant son quotidien dans une vidéo publiée par la Fédération suédoise de ski. Une expérience qui n’a pas été si facile comme il le concède : « C’est amusant, mais ce n’est pas naturel chez moi de prendre la caméra, de parler, de me filmer… Mais c’est importer de montrer notre quotidien et notre vie sans notre étiquette de sportif ».
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