Biathlon : un premier stage avec les JO dans le coin de la tête
Les féminines de l’équipe italienne de biathlon étaient à Ruhpolding (Allemagne) ces derniers jours. Un premier stage bénéfique pour les transalpines coachées par Alexander Inderst. Au menu, ski-roues, musculation, travail physique, balade à vélo et passage au stand de tir, le tout dans des conditions idéales, comme l’a souligné l’entraîneur transalpin à nos confrères de Traunsteiner Tagblatt : « C’est un lieu d’entraînement exceptionnel, tout le monde aime venir s’entraîner à Ruhpolding ».
Outre la saison 2024/2025, l’équipe italienne de biathlon commence à préparer l’objectif olympique de 2026. Les Jeux d’hiver se tiendront à Milan/Cortina et les athlètes locaux devront tenir leur rang. « Notre plan d’entraînement à long terme est axé sur cet événement, affirme leur coach. Dans le même temps, nous nous préparons aussi pour les championnats du monde et la coupe du monde à moyen terme ».
Lisa Vittozzi/Dorothea Wierer, duo de prestige
Après un temps de réflexion, Dorothea Wierer, a décidé de poursuivre sa carrière. Une « bonne nouvelle pour tout le monde » d’après Alexander Inderst. Même si elle s’entraîne avec le groupe masculin, elle sera une pièce maîtresse pour le groupe féminin.
En son absence, c’est Lisa Vittozzi qui s’impose comme la cheffe de file. Pour son entraîneur, la biathlète a eu un déclic grâce à son triomphe au classement général de la dernière coupe du monde : « Maintenant qu’elle est parvenue à gagner, elle est décontractée et aborde l’entraînement avec toute la motivation nécessaire. Elle sait qu’elle peut faire partie des meilleures. C’est notre locomotive. Les filles peuvent s’estimer heureuses de côtoyer une sportive d’exception. C’est un modèle au quotidien ».
« À la fin de la saison, je me suis bien reposée et je suis partie en vacances. J’en avais vraiment besoin. Maintenant, j’essaie de tout faire sans trop me stresser. La saison prochaine, l’objectif est de continuer à s’améliorer. Bien sûr, c’est toujours difficile, car le niveau augmente tous les ans. Mais je suis très motivé. C’est un défi qui me tient à cœur » a déclaré la biathlète de vingt-neuf ans qui ne réfléchira à une retraite qu’une fois les olympiades de 2026 achevées.
Une équipe pleine de ressources ?
Si les bons résultats devraient donc venir des deux têtes de gondoles du biathlon transalpin, d’autres athlètes pourraient créer la surprise. À commencer par Rebecca Passler et Hannah Auchentaller, qui incarnent la relève, comme le rapporte leir coach : « Il faut faire preuve de patience et leur laisser du temps pour qu’à long terme, elles intègrent l’élite mondiale. Ponctuellement, elles ont montré qu’elles en étaient capables. Il s’agit maintenant de trouver de la constance ».
L’ambition et la bonne entente sont au rendez-vous chez les Italiennes qui vont désormais rentrer au pays pour continuer la préparation. D’abord à Martell (Italie) puis à Livigno (Italie).
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