Biathlon : Emilien Jacquelin a raté son tir debout lors du relais de Soldier Hollow
Ce vendredi soir, lors du relais de la coupe du monde de biathlon de Soldier Hollow (Etats-Unis), la France était bien lancée. Alors que la Norvège craquait d’entrée avec trois tours de pénalité réalisés par Sturla Holm Lægreid, les Bleus en profitaient pour prendre la tête de la course grâce à Fabien Claude puis Emilien Jacquelin, parfait au couché.
Malheureusement, le Villardien manquait son tir debout et devait aller visiter l’anneau de pénalité à deux reprises. « En arrivant sur ce deuxième tir, je commençais quand même à ressentir l’altitude, expliquait-il ensuite en zone mixte au micro de La Chaîne L’Equipe. J’ai vraiment essayé de bien respirer pour être lucide. La première balle, techniquement je fais le travail et ça rentre. Puis j’ai senti qu’un mode automatique s’est mis en route inconsciemment et je n’avais pas vraiment la rigueur et la lucidité nécessaire pour bien viser. Du coup, cela fait un mauvais tir. C’est un peu comme si j’essayais de tirer en ayant bu une ou deux bières. »
Emilien Jacquelin indiquait ensuite que l’altitude pouvait être la cause de ce manque de lucidité. « Je pense que l’altitude et le décalage horaire peuvent avoir des incidences sur l’état de fraîcheur mentale et la rigueur qu’il faut mettre derrière la carabine, racontait-il. Sturla Holm Lægreid comme moi, je pense qu’on en a fait les frais. C’est comme sur les skis, je pense que le début de course était bon, mais, au deuxième tour, j’en mets un petit peu trop en étant seul devant. Tous ces efforts là – il faut imaginer qu’on est à peine plus haut qu’à Antholz – l’organisme les ressent. »
Après cette mésaventure, les espoirs de podium de la France s’étaient éteints et, à la suite des passages d’Eric Perrot et d’Antonin Guigonnat, c’est la huitième place finale que le quatuor tricolore décrochait.
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1 Commentaire(s)
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brosse
09/03/2024 à 11 h 18 min
bonjour,
on peut trouver tous les prétextes possibles, il est un fait que jouer les vedettes (rolex au poignet) en assistant à un match de basket alors qu’on vient de faire 10 heures de vol et qu’on subit le décalage horaire est bien plus gratifiant sur les réseaux sociaux qu’un résultat en coupe du monde surtout lorsque la paye tombe quand même…!
pourquoi alors ne pas appliquer un peu plus la configuration « vacances anticipées » en louant un logement sur la cote pacifique pour participer aux épreuves ? l’ambiance serait elle plus sereine ?
je n’admets pas que l’encadrement de l’équipe PROFESSIONNELLE masculine ne cadre pas plus les personnes dont elle a la responsabilité en obligation de résultat!
ils vivent et profitent de leur cadre de vie grâce au denier public !
comment l’armée, les douanes, la police ou quelque autre institution peut accepter un tel fiasco ?
quelle belle image d’efficacité !
tous les athlètes participant aux épreuves subissent les mêmes contraintes !
les vacances seront au soir de Canmore !!!
Faberger
09/03/2024 à 11 h 24 min
Toujours les mêmes excuses.
C’est la faute du vent, c’est la faute de l’altitude, c’est la faute de ceci, de cela, mais jamais la mienne.
Disons plutôt qu’il n’a pas su gérer correctement sa course alors qu’il était en tête et qu’il aurait dû lever le pied avant le tir debout quitte à se faire rattraper par l’Italien.
Dommage pour Fabien Claude qui a fait une course parfaite.
didier jeandemange
09/03/2024 à 14 h 05 min
toujours des excuses bidon. c’est bizarre les filles n’ont pas de problème. il a fait viré le staff l’année dernière mais il est toujours aussi mauvais. retour en Ibu cup