Biathlon : l’IBU légifère sur le kilométrage des relais mixtes
Depuis son arrivée sur le circuit international, le relais mixte de biathlon a connu plusieurs moutures. A l’origine, notamment quand la France est devenue championne du monde de la spécialité en 2009 ou olympique en 2018, cette épreuve était effectivement disputée sur 6 kilomètres lors de la partie réservée aux féminines et 7,5 kilomètres pour les garçons.
Seulement, ce système entraînait de nombreuses difficultés et l’IBU avait décidé, à partir de la saison 2019/2020, de modifier la norme avec un course se déroulant sur des relais de 6 kilomètres lorsque les filles débutaient et sur 7,5 kilomètres quand les hommes lançaient la course.
Une course de 6 kilomètres pour tous les relayeurs
« On avait figé sur une seule boucle pour des raisons de commodité d’organisation parce que c’était problématique dans la gestion de la course quand on en a deux à gérer, se souvient Christophe Vassallo, membre du comité technique de l’IBU, pour Nordic Magazine. Cela ne se voit pas à la télévision, mais le fléchage était aussi délicat à réaliser à la mi-course, le lapping n’était pas lisible et un bout de piste n’était pas utilisé pendant un moment quand les féminines partaient les premières, ce qui pouvait poser problème en cas de chutes de neige. »
C’est ainsi, qu’en tenant compte des demandes des athlètes, dorénavant représentés par la Finlandaise Kaisa Mäkäräinen au comité technique, la règle a récemment été changée : « La décision qui a été prise est de continuer à courir sur une seule boucle avec un départ réalisé une fois par les filles et la fois suivante par les hommes, mais toujours celle de 2 kilomètres pour des relais de 6 kilomètres », révèle le membre français du comité technique.
Une choix réalisé pour toutes les raisons précédemment évoquées, mais aussi pour prendre soin de la santé des athlètes, un thème important pour l’IBU. « On a cette chance d’avoir, sur notre circuit, tout les meilleurs au départ tout le temps, sauf exceptions. C’est super pour la lisibilité de la saison et notre public donc on veut le préserver. Pour cela, on tient compte de leur santé », termine Christophe Vassallo.
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