Biathlon : comment Cyril Burdet a vécu ses premiers pas comme entraîneur de l’équipe de France féminine

Biathlon : « J’ai trouvé un groupe plutôt homogène », se réjouit Cyril Burdet

« Il y avait forcément un peu de doute avant de se lancer, comme pour une rentrée des classes. J’étais un peu un jeune écolier qui rentrait à l’école ! » Au moment de faire le bilan de son premier stage passé comme coach et responsable du groupe coupe du monde féminin de l’équipe de France de biathlon, Cyril Burdet utilise la métaphore écolière.

D’ailleurs, le nouvel instituteur des biathlètes tricolores a rapidement été rassuré lors de cette semaine passée à Beaulieu (Haute-Loire).

« Je suis très content parce qu’on est entrés dans le concret. Tout le monde a une vision plus claire de où l’on va », indique-t-il à Nordic Magazine.

Si ce premier stage de l’été était principalement réservé au tir de précision, l’ancien coach de Richard Jouve et de Lucas Chanavat est parvenu à caler une première séance de ski-roues, des sorties en vélo et des séances en salle. « J’ai trouvé un groupe plutôt homogène, révèle-t-il. Forcément, il y a un vécu différent entre une Anaïs [Chevalier] et une Paula [Botet], mais le groupe est équilibré avec de bonnes choses à travailler. »

Justine Braisaz absente à Beaulieu

Ainsi, la forme de ses nouvelles élèves, qui se sont entraînées en solitaire au mois de mai, a satisfait Cyril Burdet. « Dès le lundi, il y avait une première séance test avec 110 kilomètres à vélo. J’étais agréablement surpris de voir que l’ensemble du groupe avait été dans le même bon tempo sur la totalité de la sortie. On a renouvelé cela sur 85 bornes au milieu de la semaine, à nouveau sans souci. Elles avaient préparé ce stage de reprise, aucune n’est arrivée les mains dans les poches », se réjouit-il.

Si Anaïs Chevalier, Julia Simon, Lou Jeanmonnot, Caroline Colombo, Paula Botet et Chloé Chevalier étaient toutes présentes en Haute-Loire, Justine Braisaz, malade, manquait à l’appel. « C’est dommage parce que j’aurais aimé avoir l’intégralité du groupe pour pouvoir tout de suite avoir un discours homogène pour l’ensemble des filles », explique Cyril Burdet, qui passera, après ce retard à l’allumage, du temps avec la championne olympique de la mass-start la semaine prochaine.

Louis Deschamps adjoint

Enfin, ce premier rassemblement de la préparation a permis à Cyril Burdet de rencontrer ses nouveaux collègues du staff : Jean-Paul Giachino, coach du tir qu’il connaissait déjà et avec qui les relations sont « fluides », et Louis Deschamps, nouvel adjoint des groupes coupe du monde hommes et dames.

« Cela faisait partie des choses qui me donnaient envie de me lancer dans ce projet, retrace-t-il. Avec ce travail à trois entamé cette semaine, je vois déjà le potentiel d’actions qu’on peut avoir, et j’en suis très content ! » Ces derniers jours, le projet d’entraînement, la stratégie globale de préparation et les projets individuels de chacune ont été discutés.

Ce qui va permettre à Cyril Burdet, fin juin à Prémanon (Jura) pour le prochain stage, d’effectuer des tests ciblés : « Ce sera une semaine beaucoup plus orientée sur le physique », promet-il.

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