Biathlon : le globe de cristal, un objet d’art fabriqué en Autriche
Ce dimanche, après la mass-start de clôture de la coupe du monde 2022/2023 de biathlon, Julia Simon, à 26 ans, va soulever dans le ciel osloïte son tout premier gros globe de cristal. Pesant 5,5 kg et mesurant 50 cm (contre 4,8 kg et 46 cm pour le petit globe), ce trophée est un véritable objet d’art.
Tous les globes de cristal, comme l’IBU l’a révélé à Nordic Magazine, sont effectivement produits à Rattenberg (Autriche), un petit village tyrolien d’à peine plus de 400 habitants à la grande tradition du travail du verre. Ils sont composés de sable de quartz, de potasse et de calcaire. Ces ingrédients sont mélangés avec divers additifs et sont fondus à une température de 1300 °C puis travaillés à 1200 °C.
Ce sont ensuite les mains habiles des souffleurs de verre et artisans verriers qui façonnent les globes de cristal. « Ils ne sont pas capables de travailler aussi précisément qu’une machine, de légères variations de taille et de poids sont donc inévitables, mais c’est une caractéristique d’un cristal fait main », précise l’Union internationale de biathlon.
Ainsi, chaque globe est une pièce unique. Une fois l’objet scrupuleusement validé, le maître découpeur commence par la découpe puis grave le globe avec tous les logos et textes demandés ainsi que les continents.
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