Biathlon : le coronavirus, une menace pesante à quelques semaines des Jeux olympiques de Pékin 2022
Depuis son arrivée à Oberhof (Allemagne), l’équipe de France de biathlon a repris ses habitudes de l’hiver passé. Masques FFP2 portés en permanence, tables séparées lors des repas et binômes de chambrée faisant toutes les activités ensemble ont signé leur retour. C’est que la menace du coronavirus, avec un variant Omicron très transmissible, est revenue… avec les Jeux olympiques de Pékin 2022 à l’horizon dans moins d’un mois.
« La pression, elle vient surtout des Chinois qui ont annoncé qu’en cas de test positif sur le mois de janvier, le protocole allait être très strict pour voyager là-bas à la fin du mois », témoigne Antonin Guigonnat, troisième du relais mixte d’Oberhof (Allemagne) ce samedi. Les Bleus ont donc décidé de mettre toutes leurs chances de leur côté en prenant des mesures sanitaires radicales. « Ce sont des choses que nous faisons au sein de l’équipe pour avoir le moins de chances possibles d’être positifs », continue le Haut-Savoyard.
Une mésaventure arrivée, en ce début de semaine, au Russe Eduard Latypov, cinquième mondial, et au Suisse Benjamin Weger. « C’est une épée de Damoclès, mais on essaie de l’éviter en priant pour que tout aille bien jusqu’au départ aux Jeux », termine Antonin Guigonnat, masque FFP2 sur le visage.
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