Biathlon : Stéphane Bouthiaux revient sur la coupe du monde d’Östersund
Alors que la caravane de la coupe du monde de biathlon a voyagé en ce début de semaine d’Östersund (Suède) à Hochfilzen (Autriche), Stéphane Bouthiaux, directeur des équipes de France, revient pour Nordic Magazine sur l’étape d’ouverture disputées en Suède et marquée par les succès de Lou Jeanmonnot.
« Une grosse densité de résultats » chez les Bleues
« Le bilan féminin est très bon avec une grosse densité de résultats. Cela a été un peu compliqué sur l’individuel, où c’est aléatoire avec cette belle manquée coûtant très cher, mais elles se sont bien remobilisées par la suite. Bien sûr, il y a eu de superbes performances de Lou Jeanmonnot qui confirme ses progrès de l’an dernier et sa montée en puissance de l’été. On savait qu’elle allait jouer devant – on a pu voir sa progression sur tout l’été -, mais de là à aller gagner des courses comme elle l’a fait, on aurait signé de suite ! On ne s’attendait pas à un tel niveau. »
Côté masculin, « il ne faut surtout pas tirer de conclusions trop hâtives »
« Chez les garçons, il y a eu du bon et du moins bon. Sur les skis, ils sont dans le coup alors que l’on a terminé la préparation en altitude à Bessans. Lors de l’individuel, où il y a une vitesse gestuelle plus lente, la fin de l’entraînement en altitude n’était pas gênante, mais il manque un tout petit quelque chose au niveau rythme sur le sprint. Ce n’est pas grand-chose parce qu’ils sont dans le coup et vraiment pas loin des meilleurs sur la piste si on enlève Sebastian Samuelsson qui a fait l’écart. »
« Si ce qu’on espérait avant le début de la saison se réalise, on devrait être encore plus proches cette semaine à Hochfilzen à une altitude pratiquée pendant toute la préparation. Après, il manquait aussi un petit peu de précision derrière la carabine, ce qui a empêché de bien meilleurs résultats. Ils ont la vitesse de ski suffisante pour aller jouer les podiums si les balles rentrent. Je répète qu’il ne faut surtout pas tirer de conclusions trop hâtives parce qu’ils ont tous les six les capacités de faire bien mieux. »
Comment vont les malades ? « Ce n’était pas la grande forme »
« Gilonne Guigonnat, Emilien Claude et Chloé Chevalier était le week-end dernier dans un état un peu grippal avec de la fièvre, du mal au ventre, des nausées, le nez qui coule, et cætera. Ce n’était pas la grande forme, mais ils n’étaient pas non plus au fond du trou. Simplement, pour les deux filles, ce n’était pas un état suffisant pour prendre le départ de la poursuite de dimanche, surtout avec les températures qu’il faisait. »
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