Biathlon : pourquoi Justine Braisaz-Bouchet n’était pas à Ramsau
Du 8 au 18 octobre, l’équipe de France féminine de biathlon était en stage à Ramsau (Autriche). En Styrie, en plus de s’entraîner au tir et de réaliser plusieurs séances d’intensités sur le stade de biathlon situé à un peu plus de 1 100 mètres d’altitude, les Bleues ont pu retrouver le contact avec la neige sur la glacier de Dachstein, à près de 3 000 mètres d’altitude.
Un rassemblement concernant Julia Simon, Lou Jeanmonnot, Jeanne Richard, Gilonne Guigonnat, Sophie Chauveau et Océane Michelon… mais pas la Beaufortaine Justine Braisaz-Bouchet. C’est que la championne olympique en titre de la mass-start, comme l’avait révélé Nordic Magazine, a décidé de partir, aux mêmes dates, s’entraîner en famille à Antholz (Italie).
« En allant travailler là-bas, j’avais envie de créer un lien particulier avec ce site qui accueillera les Jeux en 2026. Quelque chose d’un peu plus familier, indique-t-elle à Nordic Magazine en cette fin de mois d’octobre. Le luxe d’être seule sur un stade comme celui d’Antholz, c’est de pouvoir avoir le temps de prendre ses repères sans être embêtée par les contraintes d’un groupe. »
De l’altitude à foison mais pas de neige
En Italie, Justine Braisaz-Bouchet a également pu passer près de deux semaines en hypoxie totale. « Je dormais et je m’entraînais à 1 700 mètres d’altitude, ce qui est intéressant dans la logique d’altitude qu’on a depuis le début de la préparation », explique la douanière des Saisies (Savoie).
Cependant, ce stage solitaire, mais tout de même réalisé en compagnie de son mari Julien Bouchet et de sa fille Côme, n’a pas permis à la Française de retoucher la neige. « Cela ne me dérange pas parce qu’on va avoir dix jours sur les skis de fond à Bessans avant Kontiolahti. D’expérience, ça me suffit », balaye-t-elle.
Déjà absente cet été pour s’entraîner en Norvège
D’ailleurs, ce n’était pas la première fois de la préparation que Justine Braisaz-Bouchet zappait un stage de l’équipe de France. En mai, pour celui de reprise à Aix-les-Bains (Savoie), puis en juillet, à Vassieux-en-Vercors (Drôme), elle était en Norvège, là encore en famille.
« J’essaye de passer le maximum de temps avec ma famille au printemps, d’où mon voyage en Norvège. Je n’arrête pas de m’entraîner, mais c’est plus dans un contexte favorisant l’entraînement et la famille, et rien d’autre. Cela a été validé par le staff », raconte la Savoyarde, qui a négocié et défini son programme estival avec ses coachs dès le mois d’avril.
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RICHARD BIANCONI
28/10/2024 à 13 h 10 min
Il faut sans doute comprendre qu’avec un mari et un enfant, elle n’a plus le feu sacré de la compétition et donc les JO devraient marquer la fin de sa carrière.
Le fait de s’entrainer en équipe offre un esprit compétition et le problème de Braisaz a toujours été le titre, si elle résolvait son stress son palmares serait grandiose.