Biathlon : Cyril Burdet explique pourquoi il a accepté de devenir entraîneur de l’équipe de France féminine

Biathlon : « Si, à la maison, on m’avait dit non, je n’y serait pas allé, mais j’ai eu le feu vert », révèle Cyril Burdet

Mardi, le Savoyard Cyril Burdet a rendu sa décision à la Fédération française de ski. C’est que l’instance annécienne, par la voix de Stéphane Bouthiaux, boss du biathlon tricolore, lui avait effectivement proposé, après le départ de Frédéric Jean, le poste de responsable et d’entraîneur physique de l’équipe de France féminine. Une mission que l’ancien coach du groupe sprint de ski de fond a accepté… après avoir hésité.

« Si, à la maison, on m’avait dit non, je n’y serait pas allé, mais j’ai eu le feu vert », confie-t-il dans un sourire à Nordic Magazine. L’homme qui a mené Richard Jouve au petit globe de cristal du sprint a ensuite exposé les raisons de son choix : « Ce qui m’a tenté, c’est le fait de se relancer sur un projet sportif de très haut niveau en pouvant m’appuyer sur toute l’expérience que j’ai acquise ces dernières années avec le ski de fond. La nouveauté, avec un autre sport, des nouveaux collègues de travail et un nouvel environnement, ainsi que l’envie de travailler avec des filles, quelque chose que je voulais expérimenter dans ma carrière d’entraîneur, ont fini de me convaincre. »

Retour à ses premiers amours

Le biathlon, aussi, n’est pas une discipline inconnue pour Cyril Burdet, qui l’a pratiqué jusqu’à la première année sénior. Soit le moment où il a décidé de tout lâcher pour se lancer, avec succès, dans les études. « Ce n’est donc pas un milieu totalement inconnu pour moi, estime-t-il. J’avais aussi envie de retrouver Vincent [Vittoz], qui a été important au début de ma carrière de coach, et de travailler avec Stéphane [Bouthiaux] et Jean-Paul [Giachino], des gars de je connais bien depuis longtemps. Ce projet faisait envie. »

« Ce qui est différent d’avant, aussi, c’est que je reprends un groupe qui est déjà installé au très haut niveau, reprend-il. Je vais donc passer de la construction totale d’un projet à un challenge différent où il faudra apporter des petites retouches pour continuer à faire progresser les filles. » Des biathlètes qu’il connaît très peu. Seules Justine Braisaz et Julia Simon, côtoyées chez les cadettes au comité de Savoie, ne sont pas totalement inconnues pour Cyril Burdet.

La nouveauté comme moteur

« Découvrir un nouveau groupe, des nouvelles personnalités et un nouveau mode de fonctionnement fait aussi partie du challenge. Les objectifs sportifs seront sensiblement les mêmes qu’avec le groupe sprint de ski de fond avec des victoires à viser. Il va nécessairement y avoir un temps de rencontre au début du printemps, révèle-t-il. Il va falloir quelque temps pour s’adapter d’autant que je vais travailler en binôme avec Jean-Paul [Giachino], ce qui va forcément changer mes habitudes. J’ai conscience de tout cela, mais cela fait partie des éléments qui m’ont poussé à y aller. »

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En vacances en cette fin du mois d’avril pour recharger complètement les batteries, Cyril Burdet débutera donc son nouveau projet au courant du mois de mai. « Je pense que, comme en ski de fond, il y a le besoin de prendre un petit peu de plus de repos que d’habitude », termine-t-il.

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