Samedi, Dorothea Wierer a participé au Martin Fourcade Nordic Festival. La star italienne a évoqué son avenir avec Nordic Magazine.
- Dorothea, vous avez mené durant presque toute la course, on vous a senti en très bonne forme sur les skis. Vous confirmez ?
Oui, pourtant je ne me suis pas sentie très forte aujourd’hui, les sensations n’étaient pas au top. Cette piste est vraiment dure, c’est plat tout le long, donc vous n’avez aucun moment pour récupérer. Et puis avec la chaleur aujourd’hui, ça rend la course encore plus dure.
- Pourtant vous n’avez laissé à personne le soin de mener l’allure durant les quatre premiers tours ?
Oui, évidemment. Si vous êtes derrière quelqu’un, c’est un peu plus facile de vous mettre à l’abri et de profiter de son rythme. Mais c’était aussi un peu le jeu de se mettre en danger aujourd’hui. La course se déroulait bien jusqu’à mon dernier tir qui n’a vraiment pas été bon. Mais là aussi, c’est le jeu !
- Vous êtes tout de même dans une période prolifique : un nouveau podium sur le Martin Fourcade Nordic Festival, quelques jours seulement après avoir ramené deux titres des championnats du monde de Ruhpolding : tout va bien en ce moment pour vous ?
Oui, ça a été de bonnes compétitions. Je prends ça encore pour des courses d’entraînement. L’hiver, beaucoup de choses peuvent changer, mais je reste persuadé que la compétition reste le meilleur moyen de bien s’entraîner. Et puis c’est beaucoup de plaisir ces rendez-vous estivaux.
- Cet hiver, il n’y aura pas les Jeux olympiques : est-ce que c’est plus facile de préparer une saison sans le rendez-vous olympique ?
Pour moi, oui ! Les Jeux, c’est tellement de pression ! Bien sûr, en biathlon, nous avons les championnats du monde chaque année, mais les Jeux, c’est vraiment dur, spécialement l’an dernier !
Je prends de l’âge,
les jeunes athlètes vont
prendre les devants.Dorothea Wierer à Nordic Magazine
- Comment envisagez vous votre futur dans le biathlon ? Est-ce vraiment votre dernière saison ?
Je ne sais pas. Pour l’instant je me concentre sur la saison à venir. A la fin de l’hiver, j’étais vraiment fatiguée, j’ai coupé l’entraînement pendant près d’un mois et demi. Je prends aussi de l’âge donc normalement, les jeunes athlètes vont prendre les devants. Je suis concentrée sur la saison à venir.
- Vous semblez donc ne pas fermer totalement la porte pour continuer jusqu’en 2026 ?
Honnêtement, je ne sais pas. Evidemment, j’adorerais parce que c’est à la maison [les épreuves de biathlon auront lieu dans son stade d’Antholz, ndlr]. Pour l’instant c’est encore très loin.
- Quel va être votre programme pour les semaines à venir ?
Le week-end prochain, nous avons les championnats d’Italie. Nous aurons ensuite un petit break avant de retrouver la neige sur glacier.
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