Biathlon : Ingrid Landmark Tandrevold et Johannes Thingnes Boe montent au créneau pour Dorothea Wierer
L’été dernier, Dorothea Wierer avait rangé la carabine au placard le temps des Jeux olympiques de Paris 2024, évènement où elle avait été recrutée en tant que consultante pour la chaîne Eurosport Italie. Un choix parfaitement assumée par l’Italienne qui s’est attirée les foudres de nombreux observateurs en mettant sa préparation en pause durant cette période.

« J’ai l’habitude que les gens me critiquent, avouait la biathlète transalpine au micro de la NRK à l’occasion des courses d’ouverture norvégiennes de Sjusjøen (Norvège). Je ne suis pas une athlète normale. J’aime profiter de la vie, en plus d’être une sportive de haut niveau. »
Des épreuves de présaison où la native de Brunico (Italie) a d’ailleurs montré des premiers signes prometteurs malgré une saison estivale tronquée par son passage dans la capitale tricolore : « C’était génial d’être enfin de retour. C’est la première bonne nouvelle que j’ai depuis longtemps après un hiver que je considère comme un échec », avouait-elle à nos confrères.

Et alors qu’elle restait donc sur un exercice 2023/2024 décevant, Dorothea Wierer n’a aucun regret d’avoir profité des Jeux parisiens. « Je le referais sans aucun doute. Après les Jeux olympiques, j’ai passé dix jours au lit et j’étais très fatiguée, raconte-t-elle. J’étais à Paris et en région parisienne toute la journée pour des interviews, et j’étais aussi en studio. C’était dur, mais agréable. »
Une trêve de quelques semaines qu’Ola Lunde, consultant pour la chaîne scandinave, peine à comprendre : « Son travail durant la préparation a été trop faible même si elle était en forme cette automne », pestait l’ancien biathlète. Un avis qui n’a pas été partagé par certains athlètes de l’équipe nationale.
« Je la soutiens pleinement dans cette démarche »Johannes Thingnes Boe à la NRK
En effet, tête d’affiche de la sélection norvégienne, Ingrid Landmark Tandrevold n’a pas hésité à défendre la biathlète de 34 ans. « Je pense que le biathlon est un sport très mental. En biathlon, il faut avoir une grande force physique et mentale, admettait-elle. S’il faut s’arrêter pendant deux mois pour pouvoir se donner à 100 % et s’entraîner pendant tout un hiver, c’est que c’est la bonne chose à faire. »

Une vision partagée par Johannes Thingnes Boe, numéro un mondial sortant et lui-même concerné par ces préparations estivales différentes depuis qu’il est devenu père ces dernières années : « Tant qu’elle sait qu’elle peut être performante en hiver, je pense qu’elle peut s’amuser et faire ce qu’elle veut en été. Je la soutiens pleinement dans cette démarche », déclarait-il dans le comté d’Innlandet.
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1 Commentaire(s)
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David George
21/11/2024 à 11 h 45 min
Elle courait à Paris et n’a donc pas complètement interrompu son entraînement.
couteau jean-charles
20/12/2024 à 23 h 00 min
Dorothea Wierer a une grosse expérience, elle sait ce qu’elle fait. Elle s’est fixé comme objectif les JO, chez elle, et a largement le temps de s’y préparer !
couteau jean-charles
20/12/2024 à 23 h 15 min
Dorothea Wierer a une grosse expérience et sait ce qu’elle fait.
Elle s’est fixée comme objectif les JO, chez elle, et a largement le temps de s’y préparer !