Biathlon : Elvira Oeberg à la recherche de son premier podium individuel en 2024
Au pied du podium après la poursuite d’Oberhof (Allemagne), Elvira Oeberg a une fois de plus été très solide sur le relais dames dimanche, avec une seule pioche laissée en cours de route sur le tir couché. La Suédoise, installée en quatrième et dernière relayeuse depuis Hochfilzen (Autriche), a permis à ses coéquipières d’aller chercher la troisième place, derrière la France et la Norvège.
« Je suis plutôt contente de mon week-end d’Oberhof. Je sens que je vais dans la bonne direction, surtout dans mon approche sur le pas de tir », confiait la Scandinave à Nordic Magazine, ce mardi après-midi en conférence de presse.
Après seulement deux jours de repos, les biathlètes sont déjà de retour à la compétition. Un rythme qui semble convenir à la Suédoise de 24 ans : « C’est un calendrier qui est difficile physiquement avec l’enchaînement des courses. Après, j’ai le sentiment d’avoir bien récupéré du week-end. J’avais un très bon rythme à l’entraînement et je pense que c’est un programme qui pourrait bien m’avantager si j’arrive à en tirer profit. »
Ce mercredi, les Suédoises et toutes les autres nations engagées s’opposeront à l’occasion du relais. Elvira Oeberg devra faire sans sa grande sœur, Hanna, laissée au repos pour la journée d’épreuve. Ce sera donc Mona Brorsson, venue en renfort, qui aura la lourde tâche de donner le témoin à la championne olympique du relais, à Pékin (Chine) en 2022.
Un format qui plaît beaucoup à la jeune biathlète : « C’est toujours particulier de commencer un week-end de compétition par un relais. C’est plus agréable, dira-t-on, de prendre la température sur la piste, sur le pas de tir et même du public sur une course collective que sur une épreuve individuelle. Je vais surtout tâcher de m’amuser demain [mercredi] sur la piste et de prendre du plaisir. »
Le tir, encore plus influent à Ruhpolding qu’autre part selon Elvira Oeberg
La numéro trois mondiale, derrière Justine Braisaz-Bouchet et Ingrid Landmark Tandrevold, annonce d’ores-et-déjà la couleur concernant la piste germanique.
« Je pense que le tir va être la clé du succès à Ruhpolding. Ce n’est pas une piste qui est véritablement difficile et où on pourra faire de gros écarts sur les skis. Donc il faudra vraiment être irréprochable sur le pas de tir pour espérer l’emporter, parce qu’on ne pourra pas rattraper ce temps-là derrière sur les spatules », détaille-t-elle pour Nordic Magazine.
Si elle accuse un retard plutôt conséquent de 119 points sur la Française au classement général, Elvira Oeberg ne veut pas s’affoler : « La saison est encore longue et on en est à peine à la moitié, donc il y a encore beaucoup de points à prendre, explique-t-elle calmement. Comme d’habitude, je vais essayer de faire de mon mieux et réaliser de bonnes courses. »
La Suédoise, qui n’a plus connu la plus haute marche du podium depuis la poursuite de Hochfilzen (Autriche), début décembre, voudra déjà remonter sur la boîte à l’occasion du sprint ou de la poursuite pour capitaliser sur cette confiance engrangée fin 2023. Avec toujours l’ambition de jouer le général, au-delà du dossard bleu de meilleure jeune du circuit.
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