Emilien Jacquelin fait le bilan de ses courses de rentrée
Le week-end passé dans la folie d’Arçon (Doubs), le Dauphinois Emilien Jacquelin, 26 ans, effectuait son grand retour à la compétition après sa blessure au poignet gauche contractée début août en Norvège. Quatrième du sprint puis deuxième à 19/20 de la poursuite, le triple champion du monde a brillé en terre doubiste.
Pour Nordic Magazine, Emilien Jacquelin est revenu plus longuement sur ses sensations du week-end. Entretien.
- Après votre quatrième place du sprint, vous terminez deuxième de la poursuite des championnats de France d’Arçon (Doubs) derrière Quentin Fillon-Maillet : comment vous êtes-vous senti lors de cette course ?
Physiquement, c’était très compliqué. J’appréhendais ce week-end. Samedi, j’ai été agréablement surpris de voir que le temps de ski était bon malgré un bâton cassé dans le dernier tour. Ce dimanche, par contre, je sentais dès l’échauffement que le corps ne répondait pas comme je l’espérais.
- Cela est-il dû à votre blessure ?
C’est sûrement une suite logique de la blessure, de la préparation tronquée et des séances importantes et courses que je n’ai pas dans les jambes. Je suis surtout satisfait d’avoir donné le 100% de mes capacités du jour. C’est quelque chose sur lequel j’essaye de travailler en vue des prochaines années et de cette saison olympique. J’ai tendance à parfois baisser les bras et, là, j’avais à cœur de ne pas le faire et de donner tout ce que j’avais jusqu’à la ligne d’arrivée.
« Je suis aussi très content de l’implication que je mets dans mes courses »Emilien Jacquelin à Nordic Magazine
- Quand vous lâchez la dernière balle sur le second debout, on vous a senti agacé…
Oui, c’était le cas… 19/20, c’est très bon, mais c’est parfois moins rageant de rater la première ou la troisième balle que la toute dernière. C’est ce qui m’a frustré parce que ça montre que mentalement il manquait la toute petite rigueur pour faire un plein. Comme ce n’était pas top physiquement, j’avais vraiment à cœur de mettre en place ce que je fais à l’entraînement. Je suis très content de mes tirs, au couché comme au debout, qui sont propres et assez posés. C’est quelque chose qu’on n’avait pas l’habitude de voir chez moi ces dernières années. C’est vraiment là-dessus que j’essaye d’évoluer et que je veux progresser.
- Considérez-vous le bilan de ce week-end de retour comme bon ?
Il y a beaucoup de positif au niveau du tir même si samedi j’ai fait un mauvais tir debout. J’ai su l’analyser et comprendre mes erreurs pour directement rectifier le tir le lendemain. Je suis aussi très content de l’implication que je mets dans mes courses. Sur les skis, c’était fluctuant mais je m’y attendais, les coachs m’avaient préparé à ce que le week-end soit compliqué. Du coup, il n’est finalement pas si mauvais.
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